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Les processus migratoires et la politique migratoire dans les pays de l’union europeenne

A l'étape donnée, la politique migratoire des pays de l'Union Européenne est un problème dont le développement ultérieur influencera fortement le destin futur de l'Union Européenne. Ce sujet est étroitement lié aux questions économiques, politiques, sécuritaires, démographiques, culturelles, linguistiques et religieuses. En prenant en considération que les flux migratoires se renforcent, et le Parlement de l‘UE a des difficultés avec la stabilisation de la situation, le sujet que nous avons choisi devient l‘un des sujets les plus importants pour toute discussion sur les mécanismes du pouvoir. 

INTRODUCTION

Pour la période de 2014 jusqu'à 2016, l'Union Européenne s'est heurtée à un problème immense qui a troublé le monde entier. Plus d‘un million de migrants ont traversé les frontières de l'Europe en 2015. Selon les données de l‘ONU de 2015, la population de l'Union Européenne est de 508, 2 millions de personnes.Parmi eux, 19,6 millions sontdes citoyens du Tiers Monde et 33,5 millions sont nés en dehors de l'Union Européenne [9].

En prenant en considération que les flux migratoires se renforcent, et le Parlement de l‘UE a des difficultés avec la stabilisation de la situation, le sujet que nous avons choisidevient l‘un des sujets les plus importants pour toute discussion sur les mécanismes du pouvoir. Tout cela exigedes changements de la politique migratoire qui contribuerait à la réalisation et au maintien d‘équilibre entre les intérêts internationaux des acteursparticipantau règlement des processus migratoires. Il est nécessaire de faire des recherches concernant le système de migration pour combler les inconvinients et normaliser la conjoncture actuelle, en faisant participer au dialogue tous les acteurs: les pays-membres de l‘UE, les Organisations Internationales, la société, les pouvoirs locaux et les partenaires nationaux en dehors de l‘Union Européene. Le problème de la migration divise les sociétés des pays européens et toute l‘Union Européenne en général. Ce problème soulève la question sur l‘existence de l'Union européenne, la possibilité de la garder dans son 'intégrité. L'Europe pourra-t-elle résister et travailler sur l‘intégration culturelle des immigrés, de manière à créer son propre melting pot,ou elle sera-t- elle obligée de changer radicalement ses coutumes et son mode de vie.

A l'étape donnée,la politique migratoire des pays de l'Union Européenne est un problème dont le développement ultérieur influencerafortement le destin futur de l'Union Européenne. Ce sujet est lié étroitement aux questions économiques, politiques, sécuritaires, démographiques, culturelles, linguistiques et religieuses. Après les attentats en Union Européenne,la croissance considérable de la criminalité et plusieurs manifestations du non-respect du pays d‘accueil de la part de certains groupes de nouveaux immigrés, les habitants des pays européens expriment clairement leur mécontentement à cause du voisinage avec les immigrés qui appartiennent à une autre culture, pratiquent une autre religion et possèdent une autre formation.

S‘ajoute à cela le fait que les Etats européens ne peuvent pas trouver un compromis entre les intérêts politiques, les questions de l'humanité et les intérêts de toute l'Union à cause de la complexitédes standards européens de la législation migratoire en ce qui concerne leur application pratique. Les événements de 2014-2015 incitent l‘Europe au changement du cadre juridique de l'Union et à la sensibilisation de l‘opinionpublique internationale aux problèmes des droits de l‘Homme, y compris les droits du déplacement et les conditions de la résidence. Ces problèmes concernent non seulement la population des pays européens, mais aussi les immigrés.

De surcroît,la plupart d‘États contrôlent les flux migratoires en prenant en considération, en premier lieu, leurs intérêts nationaux, ce qui est tout à fait naturel. Pour régler cette question, les organisationsspéciales ont été créées, qui s'occupent de la base normative et législative, de l'élaboration des accords, des conventions, etc. Cela leurpermet de contrôler la politique migratoire.

Dans ce contexte, nous supposons que la base législative de la politique migratoire de l‘UE exigeune révision, car aujourd‘huinous observonsque ses composantes ne sont pas parfaites, et ses applications nonplus. Nous pouvons mentionner par exemple les accords de Dublin que certains pays de l‘Union ne veulent appliquer aujourd‘hui.. Il en va de même pour les Accords de Schengen, qui ont été suspendus provisoirement à causede la menace pour la sécurité. Il est difficile de garder l'unité de tous les pays lorsquele poids de la responsabilité pèse uniquement sur certains d‘entre eux.

Il est nécessaire de prendre en considération que l‘établissement de la politique commune migratoire est un processus très complexe, et il se trouve encore à l‘étape de l'élaboration de tels conditions qui peuvent permettre d'utiliser au maximum les avantages de l‘immigration pour les pays donneurs etles pays d‘accueil eux-mêmes. Ces dernières années, la migration estdevenue nonseulement un défi, mais beaucoupsouvent une menace pour la sécurité personnelle des citoyens, ainsi que pour la sécuritéde la société etde l'État.

Notre recherche s‘appuit surles méthodes qui tiennent compte de la complexité et des facettes multiples du phénomène de la migration. Ceci suppose une grande diversité d‘approches. Notre démarche méthodologique s'organise en trois étapes. En premier lieu, notre recherche documentaire se fonde sur les ouvrages généraux concernant le phénomène migratoire. Apres la méthode explicative et descriptive, nous allons utiliser la méthode analytique qui nous permettra d‘étudier le cadre juridique. En dernier lieu, nous utiliserons la méthode comparative, afin de voir la dynamique de ce processus et voir la situation globalement.

Dans notremémoirenous examinerons avant tout la partie théorique, surtout en ce qui concerne les notions principales, les termes, les variétés de la migration et les divers modèles de la politique migratoire. Ceci nous permettra de construire nos recherches ultérieures qui vonts'appuyer sur ces études théoriques.

Dans la deuxième partie du travail, nous allons envisager les étapes de la mise en place de la politique commune migratoire et les documentsprincipaux du cadrelégislatif de cette politique, y compris la Convention de Dublin. Après cela, nous examinerons les différentes approches des pays-membres de l'Union Européenne dans la politique migratoirede nos jours.

Dans la troisième partie de notre recherche,nous analyserons les raisons principales de la crise migratoire. Nous supposons d‘examinerles avantages et les inconvénients de la politique de l'Union Européenne en matière de la migration. Enfin, nous allons essayer de décrireles voies possibles de la solution du problème migratoire. 

ChapitreI. Les pays de l'union européenne dans le système global migratoire: la notion, les modèles et les tendances de la migration.

  1. Les approches théoriques au problèmede la migration

La migration est un phénomène très ancien. Selon Boris Altner, la migration raconte l'histoire de l'humanité et a un impactcolossal sur son développement [20]. L'époque de l'impérialisme à partir de l'industrialisation 1870 quand les flux migratoires ont reçu un développement immense peut être considérée comme un nouvel élan au développement de l'histoire moderne de la migration.

En termes les plus simples, la migration se définit commele déménagement d‘une personne sur un territoire autre que celui où elle habite actuellement avec pour objectif d‘y séjourner constamment. S‘agit-il du déménagement à l‘intérieur du pays ou à l‘extérieur, dans un autre pays, le but du migrant reste clair. Le plus souvent,il s‘agit de la recherche des conditions de vie plus favorables.

Nous allons considérerla définition donnée par l‘un des spécialistes anglais E.Ravensteinparmi les premières définitions scientifiques de la migration. Cette définition sous-entend que la migration estun changement définitif ou temporaire de la place du domicile de l‘homme [16].

Selon le chercheur russe V.A.Iontsev, la migration internationale comprend tous les déplacement à traversles frontières étatiques, même ceux qui ne sont pas considérés comme migration par l'ONU (les voyages touristiques ou les voyages frontaliers des ouvriers, par exemple) [24, c. 27].

Au Kazakhstan, E.Sadovsky définit la migration comme un déplacement de population à traversles frontières étatiques lié au changement de résidence et et qui demande une régularisation interne et intergouvernementale [42]. Cette définition, comme les définitions mentionnées ci-dessus, ne donne pas de caractéristiques exactes du caractère voyage et de délais de séjour.

Nous avons trouvé que la définition donnée par le savant allemand Bening est très intéressante.La migration est considérée ici comme «un des aspects les plus essentiels de la mondialisation intense de l'économie mondiale, qui influence considérablement l'économie, la démographie et la main-d'oeuvre dans plus que 100 pays» [1].

L'Organisation Internationale pour lesmigrations considère la migration comme procèssus quiconcerne deux pays minimum: le pays quitté et le pays d‘accueil [4].

La Loi sur la migration de la population au Kazakhstan stipule que «(...) migration, c‘est le dépalecement sans retour, le déplacement temoraire et le déplacement saisonnier des personnes physiques depuis de la République du Kazakhstan, ainsi que leurs déplacements sur le territoire de la République du Kazakhstan, liés aux changements de la place de leur séjour et du travail»[32, c. 274-292].

Il existe donc beaucoup d'écoles et d‘approches théoriques selon les définitions de ce qui est la migration. Les différentes sources affirment qu‘il existe plus de dix-sept définitions, mais les plus importants parmi eux sont, certes, les définitions données du point de vue économique, social, migratoire et historique.

Nous allons envisager les théories principales de l'approche économique.

Le concept de l‘«optimusde population» de T.Malthusque ce dernier décrit dans son travail Essai sur le principe de populationsert une base pour les recherches faites sur le problème de la migration. Ce concept exprime les craintes par rapport à la croissance de la population etau rythme de la vie qui s‘augmente.

La théorie économique de la migration des auteurs comme O.Stark,E.Taylor et D.Edelman occupe une place spéciale dans la théorie de la migration.L'idée principale est que ce n‘est pas le niveau de salaire qui principal mais ce sont les conditions sociales de la vie, tels que l'assurance, les crédits, les garanties des handicapés,etc., qui influencent le choix du paysd‘accueil par les migrants.Dans cette liste des causes qui incitent les gens aux changement de pays de leur séjour, il n‘y a pas de niveaux de rémunération dans le pays d‘accueil. En première place, ce sont les garanties sociales qui déclenchent la migration depuis le pays.

Nous ne pouvons pas ne pas mentionner l'école de Chicago. Selon ces théories, la migration est un moyen d‘investissement dans le capital humain, c‘est-à-dire, en investissant dans la migration hautement qualifiée du point de vue professionnel, la sociétégagnera du point de vue économique à l‘avenir. Cette théorie est très en vogue en Europe et aux États-Unis avec leurs cartes bleu clair et vertes.Il s‘agit d‘une soi-disant migration sélective.

Le concept suivant est intéressant si nous le comparons à la théorie précédente. La théorie de V.Benningmentionne la possibilité de compensations. Son idée du paiement des compensations aux pays- donneurs par les pays d‘accueil pour l'utilisation de leur main-d'oeuvre estreflétée dans certains points de la politique migratoire de la France, particulièrement dans l‘idée d'aide aux immigrés qui reviennent dans leur pays d‘origine.

La théorie des systèmes-monde mérite aussinotre attention. Son fondateur était F.Braudel, mais il est nécéssairede mentionner les idées de I. Wallerstein, ainsi que de E.Petras et de A.Portes. Braudela définitivement liéle système du monde etl‘économie. Étant le sociologue, historien il étudiait la société en tenant compte du facteur économique. Les frontières de ce monde-économie (un Etat) se trouvaient à la jonction d‘un autre monde- économie (un autre Etat) du même type. Traverser ces frontières a des avantages économiques. Ce procèssus est déterminé historiquement. Cependant, le phénomène de la migration a lieu le plus souvent entre les anciennes colonies et les puissances coloniales modernes. Maintenant, compte tenu de ce qui se passe actuellement en Union européenne, cette théorie pourrait être considérée comme vraie.

Enfin, la théorie de la migrationque nous ne pouvons pas négliger, c‘est la théorie de E.Ravenstein. Il a formuléonze lois grace auxquellesil explique les causes de la migration et essaie de prédire les processus migratoires.

Malgré le temps écoulé, la plupart de ces lois reste à la base de plusieurs modèles migratoires [1, c. 167-235].

  • Il y a une redistribution de la population entre les
  • les Territoires se distinguent particulièrement par les caractéristiques économiques.
  • la Plupart des migrants déménage sur les distances
  • la migration se passe par degrés graduellement
  • le flux inverse correspond à chaque flux
  • les migrants de longues distances se déplacent aux grands centres de l'industrie et du
  • les habitants des villes sont moins mobiles, que les habitants
  • les hommes concérnant les déplacements à l'intérieur du pays, les hommesplus mobiles que les femmes concérnant les déplacements sur de longues
  • lesgrandes villes grandissent particulièrement à cause de la
  • le volume de la migration augmente avec le développement de l'industrie, de commerce et de du
  • les raisons principales de la migration sont économique

Après cette analyse, assez courte à vrai dire, nous concluons que, les facteurs économiques comme le développement des technologies, la production des matières premières, la croissance intellectuelle, les méthodes industrielles qui manquent dans les pays-donnateurs stimulent la mondialisation économique. Cela contribue à son tour à la mobilité de la main-d'oeuvre, qui signifiel‘augmentation des flux migratoires. Le flux international du travail suit les pays-exportateurs des marchandises. La migration à l‘échelle internationale est intrinsèquement liée à la vie dans lesanciennes métropoles des puissances coloniales et à l‘existence des colonies elles-mêmes. L'intervention politique et militaire des gouvernements des pays capitalistes provoque le flux des réfugiés vers ces pays mêmes.

Dans notre définition de la notion de la migration, il faut prendre en considération sa fonction:

  • Fonction économique. Selon le spécialiste russe Judina, il est nécessaire degarder un équilibrequalitatif et quantitatf quant aux investissement dans l‘immigration et la main-d'oeuvre nécessaire pour le pays d‘accueil [39];
  • Fonction La migration peutêtre fructueuse, si on reconcilie ses fonctions économique et sociale.
  • Fonction de l'augmentation de l'activitépsychologique de la population, car pour son développement et de l‘acquisition par lui denouvelles connaissances s‘effectue grâce à l'échange des coutumes, l'assimilation des cultures autres que la culture du pays d‘accueil.
  • Fonction redistributive des forces productrices entre les différentes régiones du
  • Fiction sélective. Il s‘agit des changements qualitatifs de population, ce qui distingue cette fonction de la précedente. Fonction redistibutive à l‘affaire au déplacement de la population, tandis que sélective – à sa composition [40].
  • Fonction sécuritaire, lorsqu‘il s‘agit de proposer un abri aux gens dont la vie est menacée par des événements quelconques (guerres, catastrophes naturelles et technogènes, ). 

1.2. La politique migratoire et ses modèles

Le procèssus de la migration est réglé par la politique migratoire. Comme le terme précedent de la migration, le terme de la politique migratoire a aussi beaucoup de définitions.

Selon de S.Ryazantsev,il s‘agit de la conventionau niveau des idées et des moyens, qui sont conceptuellement unis entre eux. Grace à ces idées et moyens,l'État et ses instituts publics réalisent d‘abord des objectifs particuliers qui leurs sont propres. A l'étape ultérieure, il s‘agit du développement de la société selon les principes qui correspondent aux conditions historiques concrètesde cette société [41, C. 365].

L‘OIM définit la politique migratoire comme «les principes généraux par lesquels un gouvernement est guidé dans sa gestion des migrations», et considère cette gestion comme un «terme englobant les nombreuses fonctions gouvernementales induites par un système national de gestion méthodique et humaine des migrations transfrontalières, en particulier l‘administration de l‘entrée et de la présence d‘étrangers sur le territoire national et la protection des réfugiés et de tout type de personnes étrangères nécessitant une protection. Ce terme se réfère à une approche planifiée de l‘élaboration d‘une réponse politique, législative et administrative aux défis posés par les migrations» [14].

Le Parlement Européen définit le but principal de la politique migratoire: «Une politique européenne globale en matière de migrations, qui s'inscrive dans une perspective d'avenir et soit fondée sur la solidarité, est un objectif primordial pour l'Union européenne. La politique migratoire vise à mettre en place une approche équilibrée de la migration légale et de la migration clandestine» [8].

En comparant ces définitions, nous pouvons voir que la politique migratoire contrôle des flux migratoires, le séjour lui-même et les garanties juridiques des migrants sur le territoire du pays d‗accueil.

La politique migratoire est fondée sur trois composants:

  • la politique d'immigration réglant l'octroi du droit à la résidence permanente ou Par ce biais, elle contrôle les flux migratoires, l'immigration illégale et la délivrance des visas;
  • la politique de naturalisation quis'occupe des conditions et de la procédure d'octroi de la nationalité aux immigrants légitimes;
  • la politique d‘intégration, qui s'occupe de l‘intégration des immigrants dans la vie publique du pays de leur résidence

La politique migratoire est une base qui définit les buts et les tâches de la migration comme telle, ainsi que les moyens de leur réalisation. Elle procède par l'analyse des aspects économiques, démographiques et géopolitiques du pays. Pour controler la migration ont été crées des bases juridiques, spirituels, des systèmes et des règlements idéologiques.

Tout cela suppose que la politique migratoire du pays poursuit les buts comme : la mobilisation des personnes pour les résidences temporaire pour le développement et la stabilisation des régions; l‘actualisation de la situation démographique locale; l'octroi de la main-d'oeuvre; l‘attractiondes spécialistes hautement qualifiés,l‘ nvestissement pour le futur.

En se fondant sur cesprincipes, les tâches de la politique migratoire sont formulées, ensuite les programmes migratoires qui doivent régler des processus migratoires sont élaborés. Ces programmes peuvent contenir des moments stimulant ou retenant la mobilité de la population. La politique migratoire est aussi appelée à contrôler les flux migratoires.

Nous avons essayé dans cette analyse d‘expliquer que tout programme migratoire comprend une législation commune; la classificationet les statutsdes migrants; le système de mesures économiques et administratives du réglage étatique des flux migratoires; le système du soutien des réfugiés par l‘Etat.

Nous pouvons maintenant dégager les modèles suivants de la politique migratoire:

  • Le modèle de «melting pot». L‘un des exemples les plus spectaculaires de ce modèle, ce sont les États-Unis. Etant le pays où toute la population est composée des anciens immigrants, cet État a élaboré une politique de la fusion de toutes les culturesentre La nation américaine est fondée sur un système de valeurs globales et surune culture commune;
  • Le modèle de ségrégation, «la résidence séparée». Les immigrants ou ceux qui sont considérés comme telsvivent dans les régions séparées des autres (les ghettos, les enclaves). Les minorités ethniques ne sont pas assimilées et créent une copie de leur pays d‘origine,en ignorant les lois
  • Le modèle d'empire oùtous les sujets obéissent à un pouvoir et un régent. Ce modèle ne convient pas à aucun des payslibéraux développés. Cependant,souvenons-nous des exemples historiques, comme la Grande- Bretagne, l‘Empire Russe, l‘Empire Austro-Hongrois et l‘EmpireOttoman. Nous pouvons parleraussi de la politique de l'URSS et de la politique du «déplacement des peuples» de Staline, celle qui est fondée sur la privation «des racines historiques».
  • Le modèle ethnique est entièrement fondé sur une appartenance ethnique et l'unité de la langue et de la culture. Ceux qui n‘intégrent pas en soi ces trois qualités ne peuvent pas appartenir à cette nation. C‘est l‘Allemagne qui était le meilleure exemple de ce modèle pendant
  • Le modèle républicainou l'assimilation politique, dont le critère principal est de partager entièrement le régime politique de la société. En acceptant tous les établissements politiques du pays, ainsi que la culture et les traditions, le migrant devient un membre de la société. L'appartenance etnique n'a pas de valeur singulière. Pour ce modèle, ce qui est le plus important, c‘est l'intégration. Cette politique ressemble beaucoup à la politique migratoire française de nos jours. Elle est basée sur une représentation que la culture nationale française est très forte et peut entièrement assimiler les immigrés.
  • Le modèle multiculturel, dont l‘axeprincipal est la tolérance et le maintien de la paix dans la société entre les Les immigrants ont les mêmes droits que les habitants locaux, ils peuvent voter et participerà la vie politique. Le modèle multiculturel suppose le développement et l'enrichissement de la société avec la préservation de l'identité des immigrants [43].

Dans cette partie de notre travail donc nous avons examiné les définitions principales du terme «migration». Nous avons montré que la migration est un processus complexe et qu‘il est trop difficile de l'examiner dans le cadre d'une définition concrète ou d‘une théorie spéciale. Ensuite, nous avons abordé les raisons et les conceptions de la migration qui représentent une source théorique pour nos études ultérieures.

Certes, dans le monde moderne le processus de la migration ne peut pas exister séparément de la politique migratoire, dont le but comprend le contrôle des flux migratoires, le séjour et les garanties juridiques pour les migrants sur le territoire du pays d‘accueil. C‘est la base des systèmes juridiques, moraux, idéologiques et des documents réglant et contrôlant le procèssus de la migration.

En conclusion, nous pouvons ajouter que, malgré la diversité des modèles de politique migratoire de nos jours, la plupart des États se tient au modèle multiculturel. Cependant,ces dernières années nous montrent beaucoup d‘inconvients propres à ce modèle. L'Union Européenne est connu notamment pour l‘utilisation de ce modèlede politique multiculturelle . Néanmoins, l'ambiancelègerement, voire très chaotique en Europe nous prouve maintenant que cette idée demande de la remise en question. 

Chapitre II. La politique migratoire des pays de l'union européenne: l'histoire du développement et les approches modernes

  • L’établissement de l'Union Européenne et les étapes principales des processus migratoires en Europe

Il nous faut dire premièrement, qu‘il s‘agit làde la priorité l'UEpour nous et de son indivisibilité. La discorde dans la prise de la décision face à la crise migratoire ne doit pas provoquer la scission de l'union qui est déjà en place. L‘Accord de Schengen qui s‘est transformé plus tard en Législation Schengen nous montre l‘exemple d‘une coopération fructueuse des Etats européens. La crise migratoire ne devrait pas déstabiliser le cadre réglementaire de l'UE. Pourtant, il faut contstater queles principes de la communauté intereuropéenne sont menacés.

Nous croyons qu‘il faut tout d‘abord se pencher sur les faits historiques qui ont contribué à l‘unification. En analysant la voie de l'intégration de la région d‘Europe, nous pouvons comprendre que celle-ci avait toujours et a maintenant toutes les conditions propices à lacommunauté européenne.La conception de la politique migratoire de l‘UE se fonde sur sa conception de l'intégration.

L‘idée de la création d‘un État européen commun inquiétaient depuis longtemps les principaux idéologuesde l‘Europe communne. Ilsétaient tout le temps confrontésles uns aux autres. Les tous premiers traités sur la république chrétienne commune étaient déjà écrits au XIV siècle par l'abbé parisien Pierre Dubois et la poète italien Dante Alighieri . Depuis eux, il y a eu un grand nombre de projets de l'Europe unie, des nations, de l'espace géographique et culturel et des États-Unis européens.

Parmi les conditions quifavorisent l'intégration européenne, nous pouvonscompter trois parincipales :

  • une économie de marché développée, y comprisuneindustrie développée;
  • une structure L'Union Européenne aune particularité unique, la présence dans son espace de quelques pays forts de la taille approximativement la même. Dès le début, ce sont la France, l'Allemagne et l'Italie. Ensuite, C‘est la Grande-Bretagne qui était ajouté et l'Espagne partiellement. C‘est cela ce qui a donné la possibilité de lacréation de cette alliance unique;
  • une communauté culturel et historique exclusive. L'Europe depuis toujours est peuplée d'une grande quantité d‘ethnies. En même temps, elle est limitéequant à l‘espace et les ressources en matières premières. Il s‘agit donc d‘un grand nombre de peuples qui vivaient dans un voisinage étroit.L‘Europe s'est heurtée tôt à la nécessité de maîtriser des subterfuges du collectivisme intergouvernemental. En 1392, les premières pièces de monnaie commune ont été martelées. L'idée de l‘union de l'Europe a des racines historiques profondes. Le 21 août 1849, en intervenant au troisième congrès du monde à Paris, Victor Hugoa dit: «Un jour viendra où l'on verra ces deux groupes immenses, les États-Unis d'Amérique, les États-Unis d'Europe, placés en face l'un de l'autre, se tendant la main par-dessus les mers, échangeant leurs produits, leur commerce, leur industrie, leurs arts, leurs génies....Dans notre vieille Europe, l'Angleterre a fait le premier pas, et par son exemple séculaire, elle a dit aux peuples: Vous êtes libre. La France a fait le second pas et elle a dit aux peuples: Vous êtes Maintenant faisons le troisième pas, et tous ensemble, France Angleterre, Belgique, Allemagne, Italie, Europe Amérique, disons aux peuples : Vous êtes frères!» [13].

Au début du XX siècle, ces idées ont trouvé un écho dans le mouvement Paneuropéisme et les appels à la conclusion paneuropéene d‘un accord arbitral sur lapaix, et à la création de l'union paneuropéennedéfensive garantissant la liberté et de l‘'union paneuropéenedouanière, qui serait résponsablede l'économie [18, C. 127].

Après la crise les années 1929-1930, le Ministre des affaires étrangères français A.Briand a proposé l'idée de l‘unification des États européens par la voie de la création de l'union fédérale, qui pourrait se répandre aux sphères politiques et sociales, en gardant la souveraineté de chaque nation. Cependant, cette idée n'a pas reçu le soutien.

Après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, quand les hommes politiques dans les pays d'Europe occidentale ont commencé à se rendre compte de la situation actuelle en Europe, la question sur la consolidation des États européens est devenue la plus aiguë. Malgré l'esprit, les langues et les culturesproches, les Etats d‘Europe s'opposaient pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils sont devenus faibleen conséquence, en face d‘adversaires plus forts. La situation était lamentable. C'est pourquoi le discours du politique britannique W. Churchill «La Tragédie de l'Europe» prononcé en 1946 a inspiré un grand nombre de gens àl‘unification de l'Europe. Dans ce discours, le politique a rappelé que pendant cette guerre récente l'Europe risquaitde retourner aux temps du Moyen âge à cause de toute la cruauté et l'infamie. Il a prévenu que «(...)les temps des ténèbres risquent de recommencer, l'âge de pierre risque de revenir sur les ailes scintillantes de la science, et ce qui pourrait aujourd'hui inonder l'humanité de bienfaits matériels incommensurables risquerait de provoquer jusqu'à sa destruction totale (...)». La seule solution, selon Churchill, était la fraternité des pays européen : «(...) nous assurerons notre propre sécurité et serons capables de travailler ensemble pour les causes nobles et simples qui nous sont chères et qui ne risquent de porter préjudice à personne. Finalement nous pourrons voir naître - et je sens que finalement nous verrons naître - le principe d'une citoyenneté commune...» [19].

Le Congrès de l'Europe, dontl‘initiateur était le Comité International des mouvements pour l'unité européenne a eu lieu du 7 au 10 mai 1948 à La Haye. Les questions de la restitution de l'économie européenne, de l'organisation du système de la sécurité et de la protection des droits de l'hommeétaient primordiales. Au cours du Congrès on examinait la création de la Charte des droits de l'homme et de la Cour la réglant. L'union politique et économique des États européens devait se fonder sur la Charte et la Cour. Pour l'approfondissement de la coopération politique dans la région,il faudrait organiser l'Assemblée Européenne. Le 10 décembre 1948, l'Assemblée Générale de l'ONU a acceptéle document historique — la Déclaration générale des droits de l'Homme élaborée par la Commission de l'ONU des droits de l'Homme. Malgré le fait que celle-ci avait une valeur de recommandation, la Déclaration est devenu un standard mondial jusqu‘à nos jours. Toute politique intérière et étrangère en matière de droits de l'Homme doit nécessairement faire appel à ce document [26].

En 1948,l‘Union d'Europe occidentale a étécréé par la France, la Grande-Bretagne et les pays du Benelux, dont le but principal était la préservation de la sécurité. Cependant, les hommes politiques comprenaient que l'intégration complète n'est pas possible sans fusion des intérêts étatiques et la création de l'organisations supranationales, qui auraient pour le but le développement de toute l'économie de l'Europe (et non seulementdes États séparés). La réalisation de cette idée a commencé le 18 avril 1951à Paris, quand était signé l'Accord sur l'institution de la Communauté Européennedu Charbon et de l'Acier. Cet accord se chargait des responsabilités du contrôle total des marchés dans le domainedu charbon et de l'aciérie. Quarante-un ans après, le7 février 1992, l'intégration de l'Europe était terminée par la signature duTraité de Maastricht.

La situation d'après-guerre, le développement rapide de l'industrie et l'intégration de l‘UE ont provoqué des flux migratoires. On distingue4 étapes principales dans l‘histoiredu de la migration de la population européenne.

  1. La première s'est terminée au milieu du XX siècle. Cette période n‘est pas très intéressant dans le contexte de notre Nous ne la toucherons pas.
  2. La deuxième,de 1950 jusqu‘à la fin des années 1990,a positionné l'Europe comme le plus grand centre du monde du recrutement massive de la main-d'oeuvre étrangère pour les professions mal payées etnon La politique d'après-guerre des Etats européens se caractérise par l'amélioration du climat politique et la stabilité économique en Europe jusqu'à 1970.Le développement de l'industrie et l'augmentation du niveau de vie de la population ont fait de l'Europe un centre d'attraction pour les migrants. Un autre facteur,c‘est la situation démographique en Europe «vieillissante», ayant besoin vivement de la main-d'oeuvre «fraîche». De surcroît, l'intégration de l'Europe occidentale qui a ouvert les frontières des États-membresa joué aussi un rôle.

Cette période se caractérise par la politique migratoire discriminatoire et restrictive par rapport aux ouvriers, en particulierl'octroi des visas à court terme, sans possibilité de la résidence dans le pays pour la famille. A cela s‘ajoute la lourde besogne, nombre illimité des heures du travail, les logements dans les régionséloignées (les bidonvilles), la déportation en cas de l‘insoumission aux conditionset aux règles. Cette politique était très répandue en Allemagne, en France, en Suisse, en Belgique, en Hollande, au Luxembourg, ainsi que dans les pays Scandinaves. Les flux principaux arrivaient des anciennes colonies européennes, par exemple du Maghreb qui étaient le fournisseur principal de la main-d'oeuvre en France. En 1960,on comptait déjà plus de 600 millesalgérois et plus 140 millesmarocains venus en France pour travailler. Des migrants de l‘Inde et du Pakistan allaient en Angleterre. La République fédérale de l'Allemagne quin‘avait pas de colonies, attirait la main-d'oeuvre de la Turquie. En 1961, l'Allemagne Occidentale a conclu avec la Turquie l'accord sur l'embauche de la main- d'oeuvre [38, C. 41].

Cependant, après 1970, les États ont adouci un peu les conditions du séjour des migrants : le régime de visa était prolongé de 1 à 5 ans, le séjour des membres de la famille sur le territoire des États était permis. Autorisé.Ces années se caractérisaient par le retour de la grande quantité de rapatriés dans les pays d‘origine dans lesanciennes colonies.

Il est important de noter que, dans les années 1980, la France, la Belgique et la RFA ont déjà compris les problèmes possiblesau futur et proposaient les remboursementsà ceuxqui acceptaient de revenir dans leur pays d‘origine. Cependant, la quantité des immigrés souhaitant quitter le pays d‘accueiln‘était pas importante, et elle ne pouvait pas influencer le réglage de l‘équilibre avec ceux quiarrivaient, malgré les paiements. De mesures n'ont pas donné le résultat souhaité.

  1. La troisième période, date de la fin des années 1990 ànos jours, quand un grand flux de migrants s'est dirigé vers l‘Europe des anciennes républiques soviétiques. Bien sûr, la chute du «rideau de fer». De surcroît,la guerre en Yougoslavie, l'adhésion des pays de l‘Europe de l‘est à l'UE, la multitude de programmes pour l'accueil des immigrés, ont aussi contribué à cela. Il est important de noterqu‘au début de cette période, l'UE appliquait une politique assez molle de l'accueil des migrants: des conditions du séjour, des programmes et des procédures étaient plus faciles. Cependant, à partir des années 2000, a commencé une période de politique migratoire rigide et la restriction de l'immigration en Europe, avec la priorité donnée aux spécialistes hautement qualifiés.
  2. En fin, le quatiémé étape, c‘est la crise migratoire de Il se caractérise par l'augmentation de l'afflux des immigrés. Le nombre d‘immigrés est comparableà l'afflux de la Seconde Guerre Mondiale. La crise migratoire de cette période influence la société des pays de l'Union Européenne, ainsi que leurs régimes politiques, et divise les européens en deux camps – pour et contre l'accueil des immigrés.L‘afflux principal d‘immigrésvient du Proche-Orient. 

2.2 L’établissement de la politique migratoire commune de l’UE

Dès le début des années 1960, la politique migratoire de l‘Union Européennese fondait sur le système des rotations prévoyant l'accueil des immigrés pourun délai strictement limité. Cependant,à cause cde l'intégration de l'espace européen, il fallait reviser certains aspects pour la garantie du progrès économique et le développement social des États dirigés versl‘effacement des frontièreset et la création du marché commun.

La Communauté Européenne du Charbon et de l'Aciercontribuait à l'élimination de la discrimination en ce qui concerne les conditions de travail et le salaire des immigrés. Ces aspects étaient mis comme les articles séparés dans l'Accord sur l'Institution dela Communauté Européenne du Charbon et de l'Acierconsacrés à l'égalité de tous les travailleurs immigrésayantl‘origine des pays-membres de l‘Union. On a prêté attention aux questions de la migration dans l'accord surl‘établissement de la Communauté Économique Européenne (1957), où il y a un paragraphe spécial réglant le mouvement libre des personnes, des services, des marchandises et du capital dans le cadre de CEE, uniquement pour les citoyens des pays-participants.

Le développement de la Communauté Européenne et l'adhésion des nouveaux membres a éxigé le changement dans les normes du droit concernant les conditions de l'entrée-départ, du travail, duséjour des migrants sur le territoire des Etats-membres. Pour l'observation de toutes les règles et les normes en ce qui concerne la politique migratoire toute autorité et la responsabilité dans le cadre de l'Union Européenne a été accordé au Conseil. [21, C. 419].

Cette Communauté créées'occupait du cadrelégislatif de la politique migratoire concernant les citoyens d‘autres Etats-membres. Cependant, il ne faut pas oublier que la législation nationale sur cette question restait intacte. Déjà à cette époque-là,cela a provoqué les contradictions dans la Communauté Économique Européenne entre la législation nationale des États-participants et la législation supranationale. Pour résoudre ces situations, on introduisait des normes, des règlements et des directives de la Commission et du Conseil de l'Union Européenne.

Nous examinerons les Règlements principaux du Conseil de l'Union Européenne, qui ont influencé la formation de la politique migratoire commune dans le cadre de CEE. Ces documents caractérisent la politique migratoire pendant l'intégration et concernent les migrants de travail des pays-participants. Jusqu'à 1969, le déplacement libre des ouvriers-migrants se réalisait à quelques étapes.

La première étape, c‘est l'acceptation en 1961 par le Conseil de la CEE du Règlement № 15/61 sur la liberté du mouvement des ouvriers. Le sens de ce document consiste àla priorité du travailleur de l'Etat-membre du même pays que l'employeur. L'entrepreneur pouvait embaucher le travailleur d'un autre pays-participant seulement en cas d'échec, si les citoyens du pays d‘accueil ne prétendaient pas au poste de travail. Cependant, en 1964 était accepté un nouveau règlement №38/64, dans lequel tous les ouvriers des Etats-membres avaient les droits identiques pour la réalisation de l'activité professionnelle. Un principal avantage dans ce Règlement consistait en l’ égalité relative des ouvriers, sans prendre en considération leur nationalité. Cela donnait une possibilité de réunir les familles. [22].

Malgré les Directives du Conseil de l'Union Européenne, c‘était le droit national, qui était le plus important dans la prise de décision. Cela signifie que l'État avait la possibilité de limiter l'entrée au pays des personnes indésirables.

Le Règlement suivant du Conseil (CEE) №1612/68 «Sur la liberté du déplacement des travailleurs dans la Communauté» était important pour le perfectionnement des droits des travailleurs-migrants qui étaient les citoyens de la CEE. Ce document stipulait l'égalité des citoyens de l'Etat-membre après leur déplacement sur le territoire d‘un 'autre Etat-membre [23, C. 68].

La Directive du Conseil 77/486/EEC du 25 juillet 1977 «Sur la formation des enfants des ouvriers se déplaçant» est. L'État d‘accueil et l'État-donneur devaient permettre aux migrants l'étude de la langue maternelle et de la culture de l‘Etat d‘accueil.Ces mesures étaient prises pour l'intégration des travailleurs des Etats-membres de l‘UE. Cet axe est devenue la composante principale de la formation de la politique migratoire au milieu desannées 1970. Les enfants des travailleurs-migrants avait droit à la scolarisation. Donc, «la deuxième génération» avait des avantages dans l'enseignement et la résidence.

Cependant tout cela concernait les citoyens des pays-participants de l'Union. Quant au tiers-monde qui donnait grandequantité des travailleurs, envers eux était appliqué seulement la législation nationale et les accords bilatéraux avec les pays-donneurs. Etant la prérogative des gouvernements nationaux, la politique migratoire de l‘UE était en retarden comparaison des avec les exigences de l'intégration. En raison de cela, il fallait apporter une série de changements dans la législation nationale pour la libertédu déplacement et de la résidence, pour les citoyens des pays de la Communauté, ainsi que les ouvriers des pays du tiers-monde.

Dans le Règlement 1612/68, il y a un article restrictif pour les ouvriers du tiers-monde. Nénamoins, après l'acceptation des règlements supplémentaires, les conditions de l'accueil étaient élargies. Les citoyens français de la Guyane, de la Guadeloupe et de la Martinique ont reçu le droit, comme les ouvriers, à la liberté du déplacement sur le territoire de la Communauté Européenne. Il y avait alors une division de la migration à l'intérieur de la CEE. [27].

La crise mondiale économique 1973-1974 a changé le cours de la politique migratoire de la CEE jusqu‘à la réduction, voire la cessation de l'immigration extérieure.

Récapitulons : nous avons vu que la période de 1945 à 1973 est une période où la politique migratoire était une question secondaire pour les pays de l'Union Européenne. L‘opinion principale sur le sujet à l‘époque, c‘est que le contrôle des flux de la migration est une affaire simple. Les ouvriers étrangers étaient à la base du système, et leur présence etait considérée comme temporaire, mais utile pour le maintien de la croissance économique et l'affaiblissement de la demande de la main-d'oeuvre. Les changements importants dans le domaine de la migration en Europe sont arrivés après la crise pétrolière en 1973. A cette époque-là, les pays de l'UE ont cessé d'accueillir des migrants. Il y avait finalement une réduction de flux migratoires. Néanmoins,les conséquences inattendues sont apparues. Premièrement, ona lancé le procèssus de l'installation des ouvriers arrivant pour la résidence permanente: à cause de la clôture de l'entrée dans le pays,les ouvriers étrangers qui se trouvaient déjà sur le territoire du pays d‘accueil ont décidé de ne pas revenir chez soi. Deuxièmement, après la clôture de l'entrée dans le pays, des migrants ont choisi une option de réunification des familles. D‘autres possibilités d‘entrer dans le pays et de rester existent aussi et ont été utilisées par les migrants : de la demande de l'asile politique et jusqu‘à l‘immigration illégale.

Le document important pour la formation de la politique migratoire commune de l'UEest l'Accord de Schengen de 1985 et la Convention de 1990 sur la réalisation de l'Accord de Schengen, qui prévoyait la création de la zone Schengen avec la suppression complète du contrôle des passeports unifiée par la politique de visa, la coopération politique et judiciaire [29, C. 100-113]. C'était encore un pas vers le rapprochement complet des Etats-membres, quand les frontières pour les habitants de cet espace sont devenues ouvertes et il y eu des possibilités de traverser les frontièressans visa.

La Convention de Dublin de 1990 définit l'État responsable pour la considération des requêtes de l'octroi d‘asile dans un des Etats-membres de l‘Union Européenne.Elle était acceptée à l'époque où l'Union Européenne se trouvait encore sur le stade de la formation.

Pour plusieurs spécialistes du sujet, le point de départ vers la formation de la politique migratoire des pays de l'Union Européenne est la signature de l'Accord Maastrichten 1992.Dans cet accord, la compétence supranationale des organismes du pouvouir s'élargissait et le territoire des pays de l‘Union Européenne s‘est transformé en espace économique et financier commun et homogèneoù la politique étrangère était commune, ainsi que la garantie de la sécurité totale.

Une grande importance a la signature en 1997 de l'Accord d'Amsterdam et la mise en oeuvre du Plan de Tamperesigné en 1999. La politique migratoire devient une composante importante pour la de la création «de l‘espace de la liberté, de la sécurité et de la justice» [30, C. 42-51]. Dans cet accord, on prenait des mesures pour l'élaboration des conditions d'entrée et de séjour, ainsi que des standards de la procédure de la distribution des visas à long terme et des permissions de séjour par les Etats- membres de l'Union Européenne. Il s‘agit là de la lutte contrel‘immigration illégale.

En 2004, le Conseil « Justice et affaires intérieures » a approuvé les principes de base de la politique d'intégration des immigrés. Selonces principes, la responsabilité de l'intégration des migrants est une obligation des Etats-membres. Ces principes notes aussi la nécessité de l'harmonisation de la politique de l'intégration, puisque les actions d'un pays dans ce domaine peuvent causer potentiellement le préjudice dans l'autre. Ce dualisme est le fondement des«principes de base», présentant le compromis entre les craintes des Etats-membres et la nécessité de l'établissement des règles communes dans l‘UE dle domaineans le domaine mentionné» [30]. Le traité de Lisbonne en 2007 est entré en vigueur en 2009. Il rénove l'architecture des institutions européennes, assouplit la prise de décision et renforce la représentation extérieure de l'Union [2].

«Le Pacte Européen sur l'immigration et l‘asile politique» était accepté en 2008 par leConseil de l‘UE.C‘estune base de la politique commune de l'Union Européenne dans ce domaine.Il continue à améliorer la politique européenne migratoire. L'ancien président de la France Nicolas Sarkozy a déclaré que l'Europe a désormais la politique réelle d'immigration. Ce Pacte comprend cinq directions essentielles de la formation de la politique commune migratoire de l'UE: le contrôle des frontières, le réglage de la migration légitime conformément aux possibilités de chaque Etat-membre d'accepter et d‘embaucher. De plus, il s‘agit de la réduction de l'afflux de la main-d'oeuvre étrangère non qualifiée, particulièrement en forme de l'immigration illégale; la création du système commun de l'octroi du refuge, le soutien des pays- exportateurs des migrants [44].

Le point suivant important pour la politique migratoire de l‘UE est le programme de Stockholm (2010-2014) concernant la justice, la sécurité, les problèmes de la migration et la lutte contre la migration illégale. Cependant, les standartsdu contrôle de visa, de l'estimation de la situation sur le marché du travail, de la stratégie du retour des migrants dans le pays natal restent les mêmes, tout comme dans le rapport de la Commission Européenne de 2008 «La politique commune d'immigration pour l'Europe : les principes, les actions et les outils».

À cause de la crise migratoire 2014-2015 la Commission Européenne a mis en place le plan des actions sur la migration. Le problème commun a uni les pays de l'Union Européenne pour la recherche des mesures rapides, et a posé la question de la migration au centre de leurs priorités [6].

Des Les action pour le contrôle des flux migratoires vont dans quatre directions : réduire la migration illégale; contrôler les frontières, en sauvant des vies et en assurant la sécurité; développer la politique commune stable quant à la question du refuge qui s‘appuie sur l'utilisation du système européen commun, il faudraremettre à question la Convention de Dublin de 2016.Et enfin, il faudrait reconsidérer le régime migratoire, en fixant les nouvelles priorités sur la politique de l'intégration et en optimisant des avantages de la politique migratoire pour les gens.

Parmi les mesures d‘urgence, la Commission a décidé de tripler des investissements pour les opérations combinées Triton et Poseidon en 2016. Mais l'appui principal est un principe de solidarité pour la distribution des immigrés sur le territoire de l‘UE, ainsi que sur pour les accords avec la Turquie. 

2.3 Les différends des pays-membres de l'UE dans la politique migratoire actuelle

La politique migratoire de l'Union Européenne estune responsabilité divisée entre des pays-membres et des institutions totales. Elle unit trois problématiques, tels que les migrations légales et illégales, le droit au refuge et le contrôle des frontières extérieures. Plus concrètement, le but de cette politique comprend pour contrôler des entrées et des séjours des personnesdes tiers-mondes sur le territoire de l'Union Européenne et favoriser son intégration sociale et économique. [10]

Dès le début de la création de la zone Schengen en 1990, l'UE aspirait à la création de la zone de la liberté, de la sécurité et de la justice. L'idée, était que dans cette zone la liberté du déplacement, le marché commun du travail dans le cadre de l‘UE soient garantis.Cependant, tout cela s‘effectue dans un cadre sélectif rigide. Cela s‘explique par le désir de préserver la société contre les conflits intérieurs, mais viole les droits de l‘homme pourla liberté du choix de la résidence. C‘est-à-direon suit là deux principes complétement opposés l‘un à l‘autrede «l'Europe sans frontières» et de «la forteresse Européenne».

Nous voyons qu‘à cette étape les pays européens ne peuvent pas trouver un compromis. Le Premier-ministre de la Grande-Bretagne argumente une vision négative d‘immigration chez lescontribuables par le fait qu‘ils ne doivent pas payer pour les immigrés. «(…) des millions degens, la génération après la génération, pâyent les impôts dans le système. Il serait tout à fait néfaste, si les immigrés prétendaient immédiatementàla pleine adhésion à ce club». Le Premier ministre a appelé les autres Etats-membres de l‘UE à fairedes changements dans leurs politiques de la migration. Mais Bruxelles s'exprime contre les initiatives pareilles, car ils contredisent les principes de base de l'Union Européenne. Mais il faudrait dire qu'il y a des personnes qui soutient l'idée de D. Cameron [36].

Selon The Sunday Times, la chancelière allemande Angela Merkel a condamné le désir de David Cameron de limiter en Bretagne les droits des migrants des pays-participants de l‘UE. Merkel a proclamé que l'Allemagne n'interviendrait pas dans les principes fondamentaux du déplacement libre dans l'Union Européenne, et elle refuse de soutenir le plan du Premier ministre britannique qui sous-entend la révision des règles principales [15].

Mais l‘argumentation du ministre Cameron s‘appuie sur les faits réels: la Grande-Bretagne était le premier pays heurté au problème immense de la deuxième génération des immigrés à cause des frontières de l'Europe. Dans la société moderne les immigréscréent des organisations, des associations selon le principe ethnique etreligieux. Maintenant, le modèle britannique du multiculturalisme éprouve des difficultés, car il n‘y a pas d'intégration nécessaire des immigrés dans la société britannique. Une grande quantité d‘immigrés issus du tiers- monde vivent en Angleterre.Leur culture est tout à fait étrangère aux Européens et les valeurs européennes restent étrangères pour eux [28, p. 50-58]. La scission était provoquéeaussi par les attentats en Europe. Les émotionsnégatives par rapport aux immigrés grandissent chaque jour.

La situation en Union Européenne s'aggrave par le désir de plusieurs pays de s'isoler de ce grand nombre d‘immigrés qui continuent à arriver chaque jour. Par exemple, la Hongrie a arrêté l'accueil des réfugiés et a bâtit un haut mur sursa frontière. Le refus de l'accueil des réfugiés contredit la règle de la politique migratoire de l'Union Européenne et l'Accord de Dublin, selon lequel le premier pays de l'UE où l‘immigré arrives‘engage à accepter la requête du réfugié. Cependant, selon les données officielles, la Hongrie a épuisé toutes les ressources et ne peut plus accueillir une telle quantité d‘immigrés.

L'accord de Dublin provoque la multitude de contradictions entre les pays de l'Union. Tout cela indique qu'il est nécessaire de reconsidérer cet accord. Par exemple, la Finlande et l'Allemagne ont cessé de déporter les réfugiés à la Grèce, qui n'a plus de moyens pour soutenirce flux. La Convention de Dublin doit être répondre à la nécessité de division de cette charge, ou il faudra y apporterdes compléments et des changements éventuels.

Il faut reconnaître que la convention de Dublin ne marche plus. Les réfugiés ne sont pas enregistrés, on ne leur prennent pasdes empreintes digitales. La plupart des arrivés, en Italie par exemple, sont parmis d'aller plus loin au nord – en Allemagne et en Suède. Martin Lindén, le chef du service du département migratoire, dit que la plupart des réfugiés arrive en Suède des pays du sud de l'Europe. S'ils sont absents dans la base de données informatique, les pouvoirs suédois ne peuvent pas les retourner dans le premier pays. Nous ajouterons que dans la base informatique de l‘UE Eurodac des dizaines de milliersd‘empreintes dactyloscopiques manquent.

La convention de Dublin ne prend pas en compte les intérêts divers des pays de l‘UE: les pays dont les frontières sont extérieures de l'Union Européenne veulent leur renforcement et la militarisation. En même temps, les pays du nord de l‘UE ne veulent pas dépenser trop de moyens pour cela, et cejusqu‘au moment où les pays du sud ne remettront pas en question leurs propres systèmes [25].

Selon le Président du Parlement Européen Martin Schulz, la quantité des immigrés n'est pas un problème. Le problème, selon lui, c‘est que les pays de l'UE ne peuvent pas décider en commun comment et où placer tous les immigrés. Cela éventuellement provoque les problèmes et les contradictions concernant aussi les Accords de Schengen.

En janvier 2016, le chancelier de l'Autriche Werner Faymanna a déclaré que les Accords de Schengen sur le territoire de l'Autriche sont partiellement arrêtés. Si l'Union Européenne ne peut pas assurer la sécurité dans ses pays-membres, chaque pays sera obligé de faire cela indépendamment. C'est clair, car l'Autriche est vulnérablegéographiquementet,selonl‘accord de Dublin, sont menacés d'une grande affluence des réfugiés. Mais il faut dire que les mesures prises par un pays se font sentir à toute la Zone Schengen. C‘est une menace aux postulats et aux principes de l'Union Européenne. Il est possible que cela puisse provoquer la scission et finalement la dissociation de l'Europe.

Il n‘y a pas de doute qu‘il s‘agit des mesures nécessaires. Bruxelles comprend que chaque pays agit selonses intérêts. Cependant, le chef de la Commission Européenne Jean-Claude Junckerinsiste sur la préservation de la Zone Schengen. Mais toute cette situation menace à la sécurité de cette zone et créedes problèmes politiques.

Le 7 mars 2016, les chefs des États de l'Union Européenne et le Ministre de la Turquie Ahmet Davutogluont examiné les résultats du plan des opérations combinées. À la rencontre, ils ontanalysé les mesures prisesde la lutte contredes contrebandes et des itinéraires illégaux. Le retour enTurquie de tous les immigrés clandestins et des solliciteurs du refuge qui sont arrivés récemment en Grèce doit être accompli conformément au droit internationalet européen. C'est l'exigence fondamentale découlant de la Convention Européenne des droits de l'homme. L'accord de l'accélération de la procédure de l'octroi du refuge était aussi établi [7].

Le 20 mars 2016,l'Accord sur le règlement de la crise migratoire entre l'UE et la Turquie est entré en vigueur officiellement. Selon cet accord, les citoyens des pays du Proche et du MoyenOrient et, ainsi que l'Afrique du Nord, seront retourné en Turquie à conditions qu‘ils n‘aient pas des raisons pour la réception du refuge. L'UEs'engage à accepter sur son territoire une quantité limitée d‘immigrés (54 000) déjà installés dans les camps turcs. Mais cela touche seulement des migrants venus de la Syrie [35]. La question se pose sur l'égalité des droits pour les demandeurs de refuge.

La politique migratoire en Union européenne est dirigée maintenant vers les tentatives de régler, contrôler et retenir les flux migratoires. Cependant, en prenant en considération la situation mondiale, des conflits armés (le facteur géopolitique), cette politique sera renforcée encore plus pour la migration sélective. De plus, il est douteux que l‘on puisse réduire la quantité de migrants qui probablementgrandiracontre toute attente. Il y a des raisons définies : économique (prioritaire), démographique, sociale, climatique. Alors, il est nécessaire de résoudre des inconvénients de la législation de la politique migratoire en un plus court délai. 

Chapitre III. La situation actuelle et les tendances de la politique migratoire dans l’UE Les raisons du renforcement des flux migratoires à partir 2014 de nos jours

Pour régler la politique migratoire et viser sa législation,il est nécessaire de comprendre les raisons du renforcement des flux migratoires pour lutter contre la «maladie» et ne pas masquer les «symptômes». Il faut les analyser,afin de détérminer le catalyseur principal des processus migratoires.

En premier lieu,ce sont les guerres et les violences, la stagnation économique amenant à l'inégalité grandissante entre les riches et les pauvres, la discrimination ethnique, les cataclysmes naturelles, les changements du climat.

La crise migratoire de 2014-2016 est liée à la situation militaire instable et à lapolitique au nord de l'Afrique, y compris l'Afghanistan, l‘Erythréel'Erythrée, la Libye, la Syrie. Ce sont les pays où il y a une guerre civile, sous l'influence de DAESH et d‘autres organisations terroristes et des changements des régimesau pouvoir.

La Syrie est en état de la guerre depuis plus de 5 ans déjà. Dépuis ce temps, la quantité immense de gens essaie de quitter les frontiéres de cet État. De plus,pour les Syriens l'Union Européenne devient le but numéro deux ou trois. Toute crise migratoire est liée à la crise humanitaire. La situation syrienne,le problème en Libye,etc., accélèrent cette crise. Les pays frontaliers de cette zone du conflit sont le Liban, la Turquie, la Jordanie, l'Egypte et l'Iraq. Ils ont accepté 3,8 millions de réfugiés syriens. Le chiffre gigantesque par rapport à la quantité des migrants en Europe. Les 100.000 réfugiés, qui Donald Tusk voudrait distribuer en Europe, semblent en effet ridicules en comparaison de ces millions des gens. Les syriens quiont été pris en étau entre le régime de Bachar al- Assad et des troupes de DAESH, n‘ont pas, malheureusement, l‘autre choix sauf l'évasion de leur propre pays.

Longtemps la Libye était unfournisseur des migrants pour l'Union Européenne. En 2010,la situation économique du pays permettait aux migrants, dont la plupart venait de l'Afrique (au sud du Sahara), de trouver un travail. À cette époque-là la Libye était leur point d‘arrêt, le terminus. Le colonel Mouammar Kadhafi demandait à l'Union Européenne des paiements de 5 milliards d'euro pour le développement des services migratoires, des paiements des allocations et l'organisation des places nouvelles pour les ouvriers. Il déclarait plusieurs fois que, si la Libye ne freine pas les migrants sur son territoire, «sous l'impulsion des millions de migrants-musulmans l'Europe se transformerait en Afrique. Des actions subversives contre la Libye seraitle désastre completpour l'Europe». Maintenant l‘Europe «cueillie les fruits» de la politique étrangère pernicieuse [37]. L'intervention en Libye, à laquelleles pays d‘‘Europe ont un rapport direct, a apporté des conséquences.

La disparition de Kadhafi en 2011 et le déclenchement de la guerre civile encore plus sanglante ont fait de la Libye un royaume du chaos et un paradis pour des conducteurs-clandestins. La guerre civile se prolonge jusqu'à présent, le système etatiqueest entièrement détruit et ne pourrait plusassurer aux habitants une existence normale. L'ONU des affaires des réfugiés a communiqué qu'en 2015,trois fois plus de migrants ont perdu leurs viessur la route pour d'atteindre des états européens, que en 2014. Dès le début 2015, ce chiffre a augmenté jusqu‘à plus de 2500 mille des réfugiés [34].

Enfin, nous ne pouvons pas ne pas mentionner le conflit entre des Kurdes et le DAESH sur la frontière syrienne. La situation se complique par le jeu des unions ou des oppositions entre la branche syrienne de al-Kaida et de DAESH. Cette complication pousse des nombreux syriens à l'évasion. En raison de la guerre civile en Syrie, les originaires de ce pays font une partie immense de tout le flux migratoire parmi les demandeurs d‘asile dans l'Union Européenne. Saufles musulmans, il y a des chrétiens (près de 10% de la population) qui vivent sur le territoire syrien. Le premier lieu de destination pour les Syriens est le Liban. Selon les dernières données,plus de 2 millions de gens sont arrivés au Liban. Les enfants composent presque la moitié d'eux. Ensuite des réfugiés décident de rester sur place ou poursuivre son chemin: en Turquie et ensuite en Europe. C‘est plus rapide de parvenir via la Turquie en Grèce, mais cela coûte plus cher. Il y a des trafics via l'Egypte, car c‘est moins cher, cependant la voie maritime est plus dangereuse. La Turquie adéjà accepté plus de 2,2 millions des syriens, et après l'accord signé avec l'Union Européenne elle deviendra le tampon migratoire, leur quantité augmentera à des fois.

Il faut dire que la position de l'Union Européenne n‘est pas si tragique. Près de 4 millions de réfugiés syriens vivent en Turquie, au Liban et en Jordanie. Mais les conditions de vie dans ces camps s'aggravent de jour en jour. Il sont en manque d'alimentation, de médicaments, etc. C‘est pourqoui, après un ou deux mois de vie dans ces conditions lourdes,les réfugiés décident de continuerleur chemin et aller encore plus loin, là où c‘est économiquement plus avantageux, et la situation politique est plus stable. Ajoutons que les colons au Liban craignent une répétition de la situation syrienne, c'est pourquoi les réfugiés ne veulent pas rester sur place.

Une petite quantité de migrants est d‘origine de l‘Erythrée. C'est l‘un des pays les plus complexes quant à son regime politiquesur le continent africain. Après l'indépendance en 1993, Issea Afevorki dirige le pays Cet ancien héros de guerre résiste à l'Ethiopie. La population du pays fait 5 millions d'habitants. Le pays est très pauvre, avec un régime autoritaire rigide. Il se sert des soutiens financiers du Qatar. Plusieurs spécialistes en sciences politiques décrivent le pays comme une « prison-caserne ». De surcrôit, plus de 10 000 prisonniers politiques sont en prison dans les conditions inhumaines, sans preuves de l'accusation, promenades et contacts quelconques avec le monde extérieur. L'armée embauche de force des personnes âgées de 15 à 50 ans. C‘est pourquoi les habitants de l‘Erythrée chercheront des refuges en Europe ou dans des autres pays.

Concernant l'Afghanistan, il faut dire qu'en conséquence des attentats du 11 septembre 2001 sur le territoire américain, l'administration de George Bush a déclaré la guerre contre le terrorisme et a envahi l'Afghanistan. Pour plusieurs c'était une irruption justifiée par la menace de la sécurité. Les troupes américaines pensaient libérer le pays. Cependant, après le départ de Hamid Karzaï, l'instabilité politique s'est renforcée, car les Talibes ont établi le contrôle dans certaines régions du Sud. DAESH a commencé des interventions contre les Talibes. A cause de tout cela, de nombreux afghans choisissent la voie de l'évasion du pays. Ils achètent souvent des papiers faux syriens, pour des raisons d‘obtention plus facile du statut de réfugiés.

Il faut ajouter encore un petit, mais stable paramètre pour terminer cette carte improvisée des réfugiés européens. Il s‘agit de du Kosovo. Cette tendance est observée depuis quelques ans. De plus en plus de familles, en ayant des moyens, préfèrent de quitter le Kosovo. Ce pays indépendant en 2008, mais qui n‘est pas reconnu en tant que tel par tous, garde la souveraineté limitée et l'Union Européenne concernant les questions de la police et la justice. La situation criminelle, les mafias, la corruption et la faillite du système judiciaire contribuent à la déstabilisation de la situation dans le pays. Ceci sont les raisons qui font que beaucoup d‘ habitants quittent le pays [3].

Ajoutons qu'un des principes de la politique migratoire de l‘UE comprend le soutien financier des pays- donneurs de la migration, en vue de la restitution de l'équilibre financier dans ces pays et la prévention de la croissance de la migration illégale. Mais, comme la pratique le montre, il est impossible de résoudre ce problème seulement par ce moyen, car une quantité petite de migrants veut revenir dans leurs pays d‘origine et rester là, s‘ils ont la possibilité de s'installer à une nouvelle place.

L'Union européenne se trouve dans l'embarras, car c‘est la tâche assez complexe économiquement qued‘accepter tous les immigrés. Elle n‘est pas moins complexe du point de vue social et culturel. En plus, l'aggravation de la situation migratoire influence les relations entre les pays d‘‘Europe. 

3.2 Les avantages et les inconvénients de la politique migratoire des pays de l'UE

Dans ce contexte, il est nécessaire d'examiner quels sont les aspects positifs et négatifs de la politique migratoire de l'Union Européenne.

L‘un des moments sans doute positifs du cadrelégislatif de la politique migratoire de l'Union Européenne, c‘est la sécurité. Le programme de La Haye accepté en 2004, a établi le lien entre la sécurité en Europe et la migration. Ce programme a fait l'attention au terme de la migration illégale. C‘est cette dernière qui provoque le terrorisme et la croissance de la criminalité. Il y avait des agences comme Eurosur, Eurodac et Frontex, qui surveillaient les frontières extérieures de l'Union Européenne. On accordait à l'agence des moyens militaires pour la surveillance des frontières maritimes et terrestres.

L‘UE aspire à la migration légale. Pour cet objectif, étaient crééesles bases de données communes où sont enregistrés tous ceux qui viennent dans le pays. Toutes les conditions de l'entrée et des délais du sejour dans le pays sont définies.. Bien sûr, les événements de 2015 et la situation actuelle, quand la sécurité des habitants de l‘UE sont menacés, nous pouvons parler d‘une certaine inconsistance de cette politique. Cependant, l‘un des buts principaux de la politique migratoire de l‘UE,c‘est la garantie de la sécurité de l'Europepar tous les moyens, y compris la lutte contre le terrorisme et l‘immigration clandestine [12].

Un autre facteur positif, c‘est le respect des droits des réfugiés et des colons. Le droit au refuge est une vraie valeur pour le cadre législatif de l'Union Européenne. L'Europe est une espoir pour tous ceux qui veulent retrouver une vie tranquille. En premier lieu, c'est stipulé dans la déclaration Générale des droits de l‘homme (1948) où l'Union Européenne garantit la protection à tous qui demandent d'aide. La liberté et le respect des droits de l'homme est stipulée aussidans le plan Tamper de 1999.La protection est toujours accordée aux mineurs. Il y a beaucoup de directives de l'octroi du statut du réfugié ou la protection temporaire, en cas de besoin. L‘UE accorde le service médical, la scolarisation et le placement, ainsi que le soutien matériel.

Dès le 1 juin 2006,la Loi sur l'octroi aux étrangers de la protection internationale est entrée en vigueur. Cette loi donne le cadre juridique pourles conditions de l'octroi du refuge pour les étrangers, des règles d'accueil, ainsi que des exigences minimales pour la réception du statut. Dans des articles de la loi, on accomplit des principes clés de l'Union Européenne, particulièrement, la garantie de l'octroi de la protection, l'intégrité et le soutien de la famille, la garantie de tous les besoins aux mêmes conditions quepour les citoyens du pays d'accueil. Les réfugiés doivent vivre dans les conditions décentes pour la vie [31].

Encore une victoire de la politique migratoire européenne est, bien sûr, l'aide aux réfugiés dans l'intégration. L'Union Européenne prend la participationactive à l'adaptation sociale des réfugiés. En dehors de l'octroi de toute aide nécessaire, les organisations proposent les cours de langue du pays d‘accueil. Pendant un délai défini, les migrants ont la possibilité d‘étudier gratuitement la langueet la culture du nouveau pays pour se faire intégrer plus vite dans la société. De surcrôit, on accorde aux nouveaux membres de la société l'aide pour l'apprentissage et le placement. Des mineursont la possibilité de se faire scolariser. Cela contribue encore plus à l'intégration fructueuse des migrants dans la société et à la minimisation des problèmes liés à la transmigration. Les pays d‘Europe s'engagent à assurer le niveau identique des droits et des devoirs pour les immigrés légaux à un niveau qui pourrait être comparé avec le niveau pour les citoyens européens [31].

Mais d‘autre part, la politique migratoire de l'Union Européenne a des aspects négatifs, qui ne peuvent pas être négligeable. Ces facteurs influencent aussi l'apparition de la crise. Par exemple, on renforceles règles de la réception des visas et du refuge par le moyen légitime, c-est-à-dire on le rend plus compliqués pour les gens qui ont besoin d'aide. Tout d‘abord, cela provoque l‘immigration clandestine. En deuxiéme lieu, cela contredit aux principes européens.

Le facteur négatif principal est l'absence de l'unité dans la recherche de la solution du problème. Les États refusent de respecter les accords signés, les droits des réfugiés, ferment ses frontières. Chaque pays suit ses intérêts nationaux.

Présentons comme exemple la position des pays-membres de l‘UE consernant la situation donnée:

La République Tchèque. Le président de la République Tchèque Miloch Zeman a déclaré qu‘il refuse d'accepter sur le territoire tchèque des originaires de l'Afrique et du Proche Orient, en expliquant cela par la protection du pays contre «l'irruption islamique». D'autre part, ces déclarationsdu président du pays sur la relation à l'Islam provoquent dans la société un manque de confiance entre les confessions religieuses.

La Slovaquie est solidaire avec la République Tchèquedans cette question. Le gouvernement a communiqué son désir d'accepter seulement des réfugiés-chrétiens, en ajoutant comme l'argument qu‘ils n‘ont pas de mosquées dans le pays. Selon ce pays, les réfugiés ne pourraient pas être intégrés dans la société. Avant la présentation des documents, on posera aux migrants la question concernant la religion. On peut interpréter cela comme la discrimination, car il est clair que les musulmans n'octroient pas de visas, mais avec cela nous ne pouvons plus parler de la liberté et des droits.

L'Allemagne se trouve maintenant, peut-être, dans la situation la plus complexe. La politique «des portes ouvertes» de la chancellière Merkel a amené aux conséquences économiques et sociales difficiles. Le même peut être dit sur la France. Il suffit de se rappeler le camp de réfugiés à Calais où pendant plusieurs mois des milliers de migrants vivent commedans un ghetto. Tout cela apporte fait perdre ceux qui habitent dans ce lieu, ainsi que ceux qui habitent sur toute la zone Schengen. La Grande-Bretagne menace de quitter l'Union Européenne en souhaitant de sortir de cette crise [33].

Comme nous voyons, toute cela sont des conséquences du système migratoire imparfait. La tentative de résoudre la crise à l‘aidede l'introduction des quotas n'amène à rien. Cette situation amène seulement aux désaccordsentre la société et les politiciens.

Il est nécessaire aussi de prendre en considération la crise économique de nos jours dans l'Union Européenne. L'économie des pays se trouve dans l'état lourd et les dépenses supplémentaires sur le sejour des réfugiés l‘aggravent encore plus. Cela provoque l'augmentation des impôts, la réduction de la sécurité sociale et le mécontentement de la population locale. La gestion de l'ONU des affaires des réfugiés appelle à la politique uniquepour lutter contre l‘afflux croissant.

Angela Merkel a déclaré la nécessité de trouver un compromis en ce qui concerne le travail avec les immigrés et leur distribution sur le territoire de l‘Union.«Le système européen uni ne peut pas exister seulement sur le papier, il doit exister en pratique. Je dis cela, parce que par là se montrent des standards minimaux de la garantie des réfugiés et la nécessité de les enregistrer».

Le Premier-ministre de la Suède Chtefan Liven a déclaré pendant la conférence de la presse : «la responsabilité spirituelle profonde existe devant nous. C'est la responsabilité humaine. Nous devons faire cela ensemble, en Union européenne 28 pays ont une part identique de la responsabilité» [5].

Le vice-chancelier allemand Zigmar Gabriel a communiqué que, si les pays en Europe de l'Est continuent à résister à l'accueil de leur partie des réfugiés, le système de la zone Schengen se trouveraiten danger.

Le représentant du Secrétariat des réfugiés Melissa Fleming appelle les autres États, y compris les États-Unis, les paysriches du Golfeet les autres de partager la responsabilité, d‘intensifier leur aide financière, en soulignant que si cet appel à l'action reste sur le papier, une génération entière des Syriens sera perdue.

Les riches pays arabes sont prêts à aider financièrement, cependant, ils refusent d‘accepter les réfugiés, en disant qu'ils ne sont pas responsables pour les erreurs étrangères et ne veulent pas perdre la tranquillité de la nation, en s'inquiétant aussi de la préservation de l'identité culturelle. 

3.3Les voies possibles de la décision du problème migratoire

Chaque jour nous voyons les problèmes évidents de l'intégration des migrants sur un nouveau territoire. Cela a touché plus l'Allemagne, le pays qui a accueilli le plus grand nombre de réfugiés. Les réfugiés arrivent, et certaine partie d‘entre aux refusent d'accepter les normes de la vie européenne et le modèleculmturel européen. Il s‘agit probablement de la provocation, d‘une mauvaise foi ouverte, le refus de se soumettre ou une réponse psychologiqueau fait que quelqu'un a détruit auparavant leur foyer. Maintenant, ils veulent construire une maison ancienne sur une nouvelle terre. Nous observons l'augmentation de la criminalité, la violence, la croissance de la méfiance et de la xénophobie dans la société.

Les problèmes migratoires ont provoqué la croissance des mouvements nationalistes. Les partis autoproclamésles gardiens de l'identité nationale gagnent de plus en plus des points dans l‘inconscient social des pays européens.

Le sondage de l'opinion publique en France a montré que seulement 7 % de Français sont positifs à l'accueil des immigrés. 47 % de population jugent nécessaire d'intensifier le contrôle des frontières pour ne pas admettre les immigrés illégaux, ainsi que de ne pas leur accorder l'aide de toutes sortes, mais ils ne veulenet pas la dissolution de l'Union Européenne. Personne ne veut payer aux réfugiés de sa poche personnelle, car ils trouvent qu'il vaut mieux dépenser leurs impôts pour les bien nécessaires pour les Français eux-mêmes. Un autre facteur est religion. La plupart de Français sont d'accord d'accepter des réfugiés-chrétiens ou les catholiques par exemple [11].

L‘UE fait des efforts pour sortir de la crise. En dehors des réglages des divers accords, une innovation était acceptée.C‘est l'élargissement de la liste des pays du tiers monde sûrs. Maintenant, ce sont le Maroc, l'Algérie, la Tunisie qui y entrent. Cela signifie que les réfugiés des ces état seront retournés dans leurs pays d‘origine, car il n'y a pas de menace à leur vie. Evidemment, il existe des cas particuliers qui seront examinés au cas par cas. Mais en généralon croit maintenant que les ressortissants de ces pays n'ont pas de raison pour demander une protectionaux autres pays. Ils seront rendus aux termes courts dans leur pays natal. En octobre 2015, l'Albanie, le Kosovo et le Monténégro sont aussi entrée dans la liste des pays sûrs. C'est encore une des tentatives de réduire le nombre des immigrés.

Il faut comprendreque la migration provoque la migration, et chaque nouveau immigré ramène ensuite ses proches, en augmentant alors la quantité de flux.

D'autre part, les migrants installés sur les nouvelles places apportent une grande contribution dans l'économie des Étatsd‘origine avec les frais des transferts de fonds aux familles. Selon les données de l'ONU, ces transmissions se montent en effet à plus de 20 milliards de dollars par an, c'est-à-dire, approximativement, le tiers des fonds que tous les États développés accordent à l'aide internationale au développement.

En plus, la question que les migrants occupent les postes de travail reste contestable, car en plupart de cas ils occupent les positions qui ne sont pas attirantes pour la population locale. Leurs salaires sont les salaires du personnel sans la compétitive. Le problème est que seulement un petit pourcent des personnes arrivant souhaite se procurer un emploi à l‘avenir. La plupart d'eux est d'accord de vivre sur l'allocation, ce que déstabilise la situation encore plus.

Encore un problème sérieux présente l'identification ultérieure de groupe de l'Union Européenne. En ce moment déja, la population musulmane compose prèsque 15 % de population en Europe. Dans quelques années leur quantité augmentera et la question sera posée sur leur capacité d‘adaptation. Pourront-ils s'adapter et s‘intégrer ou ceseraientdes Européens tolérants qui devraient se dissoudre dans cette nouvelle population européenne ? C'est une question sérieuse, qui peut provoquer des problèmes du caractère interethnique et interconfessionnel, et ensuite se transformer en conflits, terreur et attisement de la guerre. Nous pouvons constater maintenant que la préservation de la sécurité des pays devient une question de plus en plus complexe, car les terroristespeuvent pénétrer sur le territoire de l‘UE sous le titre d‘un immigré.

Quelles voies de la sortie de la situation donnée pouvons nous trouver ? Les grands espoirs sont confiés aux accords avec la Turquie, comme de la zone tampon. Cependant, en dehors de cela nous pouvonstrouver d‘autres décisions à long terme.

En premier lieu, il faut noter l'éradication indispensable de la raison même d'une telle transmigration massive de la population. Il s'agit de la stabilisation de la situation enProche-Orient- et en Afrique du Nord. Plusieurs experts espèrent qu'après les efforts conjugués des pays comme la Russie, la France et les États-Unis, on réussira à stabiliser la situationen Syrie. L'établissement de l'ordre doit diminuer la quantité de la population souhaitant quitter leurs pays. Il est nécessaire de « réviser » et d‘éliminer les circonstancesqui poussentdes millions de gens à vivre en dehors de leurs pays. Il est nécessaire de permettre à chaque personne de vivre dignement dans son pays, avec sa famille et ses proches.

Probablement, l'Union Européenne doit créer les campsdes réfugiés sur le territoire des pays-donneurs eux- mêmes. Cependant, il est difficile de garantir la sécurité sur les territoires en conflits et de contrôler le respect de toutes les normes du droit international concernant la protection des personnes mises dans ces camps. Beaucoup mieux sera d‘investir au développement de l'économie de ces pays, les aider dans la restauration de leurs États.

Les réalités montrent que les relations internationales à l'étape donnée se trouvent en état de la révision et de la rénovation de tout le système établi.

L‘un des moyens fondamentaux pour la réduction des causes de la migration est le programme de l'ONU

«Objectifs du millénaire pour le développement». Parmi les objectifs principaux de ce programme est la réduction de la pauvreté extrême et de la famine, la garantie de la sécurité, l'aide dans le développement économique des pays-donneurs et l'introduction du partenariat mondial.

Le point suivant dans la résolution de la situation migratoire en Union européenne doit être bien sûr la lutte contre les trafics illégaux et la réduction des motivations pour la migration illégale. Il est nécessaire d'étudier d'une manière approfondie les réseaux du trafic des gens, deles couper et de poursuivre les organisateurs en justice, ainsi que d‘aider les pays de l'Union Européenne à adapter la pratique du retour des clandestins. De plus, cela concerne la pratique du retour des migrants illégaux en Turquie. En outre,il serait mieux d‘intensifier les programmes Frontex et Triton pour la protection des frontières extérieures. La sécurité du pays demande la quantité immense de moyens matériels, ainsi que des ressources humaines, cependant l'Union Européenne doit être focalisée maintenant sur la sécurité de ses citoyens.

Dans cette optique, il vaut mieux de développer une forte politique commune de la migration. La définition précise du statut du réfugié pour tous les pays-participants et l‘établissement de la procédure commune de l'octroi du refugedoivent être détérminés. A cela s‘ajoute lacréation de la base de données commune pour toute l'Union Européenne. Le problème des migrants doit être résolu mutuellement, avec l'accord de tous les syndicataires et conformément aux paramètres économiques du chaque pays pour distribuer régulièrement la charge parmi les membres de l‘UE, y compris les conditions du séjour des migrants. En dehors de cela, il serait bon de réduire les délais du paiement de l'allocation, à condition qu‘un migrant ne veut pas prendre un emploi à l'octroi à lui du poste de travail. Il faut reconsidérer des programmes de la réunification avec les familles.

L'Europe ne doit pas être attrayante pour les gens qui ne veulent pas travailler et souhaitent constamment recevoir l'allocation. Le renforcement du programme de l'intégration pour que les migrants soient entraînés dans la vie de la société et deviennent les membres pleinement intégrés doivent aussi avoir lieu. Au total, le problème de la migration devient maintenant le sujet des discussions politiques aiguës partout dans le monde. En raison de cela, le besoin intergouvernemental de la création des normes internationales de la réglementationse renforce.Ces normesdoivent contribuer au développement favorable du pays et à l'intégration des migrants dans la société acceptant.

Etant un élément le plus important dans le développement moderne de la société, la politique migratoire dédiée au réglage des flux migratoires est un facteur évident des changements à l'intérieur d‘elle..Elle n‘apportepas seulement des élements favorables à la vie de l'État, mais devient aussi un problème énorme renfermant la menace de la sécurité. Ce processus qui servait auparavant à résoudre le problème du déséquilibre démographique par le biais de l‘attraction des étrangers, la migration, avec tous les défauts du cadre législatif, a amené aux conflits politiques, à la stratification de la société encore plus grande et au terrorisme au coeur de l‘Europe. 

CONCLUSION

Tout en restant humble, notre recherche témoigne que la migration, étant un processus très complexe, influence touts les domaine de l'activité de la société des paysd‘accueil et des pays-donnneurs, ainsi que tout l'organisme politique de l'Union Européenne. Malgré le fait qu'il y a un fondement théorique suffisant pour l'analyse de cette question, les réalités de la vie moderne montrent que l'application pratique de la théorie nous amène à un problème immense. Malgré le fait que l‘établissement de la politique commune migratoire dure déjà plus de 20 ans, et qu‘il y a des positions définies, il y a beaucoup de défauts dans le domaine de l'application de cette politique. Il est évident que ce phénomène doit être étudié par la suite,afin defaire des pronosticsdes situations et de trouver des moyens de leur résolution, car la compréhension du problème de la migration et de ses processus permettra de développer la politique migratoire de l'Union Européenne d‘une manière qui sera plus avantageuse pour tous.

L'Union Européenne est un exemple de l'intégration régionale avecun cadre législatif commun pour le contrôle plus efficace de la migration. En divisant des objectifs communs, des tâches et des devoirs des États-membres, l'Union Européenne aspire à développer la politique migratoire commune. Il y a une série de problèmes économiques et politiques qui étaient provoquéspar les événements liés à la crise migratoire Cependant, nous pouvons dire que les rouages du mécanisme de la gestion commune sont déjà en état marche.

Ayant stabilisé la situation migratoire, l'Union Européenne pourrait donner le profit aux autres unification, par exemple tels que NAFTAqui dépuis presque 20 ans ne peuvent pas améliorer la situation avec des migrants mexicains. En suivant seulement des intérêts nationaux, le Mexique et les États-Unis ne peuvent pas trouver des solutions communes et d‘élaborer la politique commune migratoire, capable de satisfaire les droits des migrants, ainsi que les intérêts de chaque pays.

Après le travail fait, nous avons réussi à définir les notions comme «migration» et «politique migratoire»,les étapes principales de la migration des peuplesen Union européenne du début de son intégration et jusqu‘au présent. Après l‘analyse de la politique migratoire en Europe, nous sommes arrivésaux conclusions suivantes.

Jusqu'au début des années 1990, la législation migratoire de la plupart des pays de l‘UE se fondait sur les principes du libéralisme. Les États avaient un rapport particulièrement tolérant aux migrants des anciens pays colonisés. La politique migratoire des pays-membres de l'Union Européenne a l'objectif commun tels comme la réduction du flux des migrants et la garantie desécurité en Union Européenne.

L'étude a montré qu'en Europe moderne les processus migratoires sont devenus un problème complexe du point de vue social et économique et un phénomène difficile à diriger. L‘un des grands problèmesestl‘intégration des migrants dans le socium. Les immigrésne veulent souvent pas s'adapter aux conditions locales de la vie, aux lois et aux coutumesexistants, en tâchant de créer leur propre petit Etat. Cela amène à la stratification de la société, à la croissance de la xénophobie parmi la population locale et aux conséquences ultérieures sérieuses, tels que l'apparition de l'aliénation et le renforcement des mopouvements extrême-droite. La politique migratoire européenne estorientée vers la migration sélective. On simplifie les conditions de la réception de la résidence pour les spécialistes hautement qualifiés. On supposaitavant que la population locale évince graduellement les migrants du travail mal prestigieux pendant les périodes des diminutions économiques. Cependant,cela ne s'est pas passé. Certainesdomaines d'activité ont été fixées solidement dans la conscience des européens comme destiné pour les migrants, et les européens localsne travailleriont là en aucun cas.

A la fin de notre recherche, nous pouvons conclure que la crise migratoire à l‘échelle internationale a lancé un défi aux accords signés et à la législation. Le contrôle de la migration légale est lié aux dépenses économiques immenses. De même, les accords internationaux, dont le respect doit être absolue et illico. Autrement, la réalisation de la politique migratoire et tous les mécanismes qui l'accompagnent ne peuvent pas être fructueux.

A causedu problème de la crise migratoire dans les pays de l'Union Européenne, les États d‘accueil doivent réglementer les procèssus, trouver un compromis entre la base législative des Etats-membres, leurs intérêts et la sécurité et le respect des droits de l'homme concernant l‘obtention du statut du réfugié. Cependant tout cela doit être fait dans le cadre de la politique migratoire commune de toute l'Union Européenne.

Après l'analyse de la crise migratoire des anées de 2014-2015,nous concluons que la législation de la politique migratoire de l'Union Européenne s‘est transformée en une série de défauts. En particulier, cela concerneles imperfections de l'application pratique des législations de la politique migratoire, y compris la Convention de Dublin et l‘Accord de Shengen. Après les derniérs événements, nous pouvons conclure que dans les conditions lourdes de la crise des réfugiés, quelques de pays refusent de suivre ces accords à cause du fait que la charge économique principale tombe sur les épaules des premiers pays d'accueil, dont les frontières traversent des migrants . Les pays comme la Grèce, l'Italie et les pays de Balkan, selon les accords, doivent devenir les pays d'accueil Cependant, en réalité, il leur est plus facile d'ouvrir ses frontières pour les immigrés comme un couloir pour allervers les pays avec les économies plus fortes.

En plus, en fermant ses frontières, ces pays provoquent des accumulations immenses des gens qui tentent de traverser les frontières illégalement. Tout cela amène à la pénétrationdes personnes dangereuses pourles citoyens locaux et leur sécurité. À cause des attentats, les pays sont obligés de fermer leur frontières, cequi est contredit par les Accords de Schengen. L‘un des buts principaux que tous les pays-participants de l'Union Européenne doivent élaborer est le développement de la politique migratoire commune au nom de la préservation de l'intégrité de l'Europe.

Les voies de la résolution proposées dans notre travail, tels que, premièrement, la lutte contre les raisons de l'augmentation des flux de la migration, et donc, la stabilisation de la situation et le rétablissement de la paix dans le Proche-Orient et en Afrique. Ajoutons ici le soutien financier des pays du tiers monde, les programmes justes de l'intégration des immigrés, danslesquels l'Europe ne doit pas avoir l'air attrayant aux migrants souhaitant recevoir seulement l'allocation et ne pas apporter le dépôt dans la vie de l'État. En outre, il y ades programmes de l'ONU à long terme, mais non moins importants pour l'éradication de la pauvreté dans le monde. Toutes ces mesures doivent contribuer à l'ordre et à la résolution des problèmes qui apparaissent.

 

 

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Philology is the study of language in oral and written historical sources; it is the intersection between textual criticism, literary criticism, history, and linguistics.[

Technical science

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