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La cooperation economique du Kazakhstan et de la France

Dans la stratégie du développement du Kazakhstan comme État souverain, Noursoultan Nazarbayev a défini les axes principaux de la politique extérieure de la République du Kazakhstan. Le programme «Voie vers l'Europe» est devenu la suite de cette vision conceptuelle de la perspective du développement des relations avec les Etats européens (2008), dans lequel Astana envisage l'Europe comme repère culturel. La coopération avec la France est essentielle pour la politique étrangère de la République du Kazakhstan, qui est orientée vers le développement et le renforcement des relations égales en droits et mutuellement avantageuses avec tous les États du monde.

INTRODUCTION

Dans la stratégie de la mise en place et du développement du Kazakhstan comme État souverain, Noursoultan Nazarbayev a défini les axes principaux de la politique extérieure de la République du Kazakhstan. Dans ce document, le Président note un axe stratégique important qui est le développement de la coopération approfondie avec les pays de l'Europe Occidentale58. Le programme «Voie vers l'Europe» est devenu la suite de cette vision conceptuelle de la perspective du développement des relations avec les Etats européens (2008), dans lequel Astana envisage l'Europe comme repère culturel.

La coopération avec un des centres mondiaux de la politique, de l‘économie et de la culture – la France – est essentielle pour la politique étrangère de la République du Kazakhstan, qui est orientée vers le développement et le renforcement des relations égales en droits et mutuellement avantageuses avec tous les États du monde.

L'actualité du sujet de cette recherche est conditionnée par l'intensification des relations franco- kazakhstannaises à l'étape actuelle, et donc, l‘objectif de notre travail est une étude des relations franco- kazakhstannaises dans les domaines politique et diplomatique, social et économique, ainsi que culturel. Le potentiel économique hautement estimé, l'autorité et l'influence de la France dans la politique mondiale la mettent au rang des partenaires prioritaires du Kazakhstan en Europe. En étudiant l'expérience française concernant la mise en place de la politique étrangère, il faut faire attention au développement de la coopération de la République du Kazakhstan et la République française dans les divers domaines.

Sur la base de ce qui précède, il faut noter qu'il existe le problème de la réalisation des coopérations découlant des accords bilatéraux signés. Ces problèmes viennent du fait de l'éloignement territorial des deux pays. Avec la réalisation de sa politique étrangère, le Kazakhstan doit prendre en considération le fait de la position géographique du Kazakhstan entre deux puissances, la Russie et la Chine. Nous pouvons nous heurter à la problématique de la réalisation de la coopération avec les pays occidentaux. Cependant, indépendamment de cette situation, le Kazakhstan occupe sa propre place sur la scène internationale, et joue le rôle de l'intermédiaire dans la résolution de plusieurs conflits internationaux (la Russie – l'Ukraine, la Russie - la Turquie).

Dans ce contexte, nous supposerons que le Kazakhstan, malgré l'indépendance récente et la participation aux relations internationales, n'est pas un joueur entièrement indépendant sur la scène mondiale aux yeux de la communauté mondiale.

Il est nécessaire de noter que l'intérêt pour la France au Kazakhstan est large et justifié. Avant tout, cela dépend de ce que le Kazakhstan, qui se trouve entre l'Europe et l'Asie et dont une partie du territoire se trouve sur le continent européen, est intéressé par les événements qui se passent en Europe. Une autre raison non moins importante de l'intérêt du Kazakhstan pour la collaboration avec la France est l'attrait économique de ce pays. La France est, avant tout, le marché de la consommation, particulièrement des matières premières énergétiques. La France exporte du capital et investit dans l'économie du Kazakhstan, c'est un haut niveau de vie, les sciences, la formation et la santé publique.

À son tour, la République du Kazakhstan est attrayante pour la République française à cause de sa position géopolitique, et son territoire qui peut servir le couloir de transport entre l'Europe et l'Asie, ses ressources, particulièrement en hydrocarbures, les matières premières et les mines. Au Kazakhstan, il y a des stocks connus et potentiels de pétrole et de gaz, ce qui jouaient un rôle important pour la définition des objectifs de la France chez nous. En conséquence, le rôle stratégique dans la région de l'Asie centrale définit l'intérêt grandissant pour le Kazakhstan en tant que fournisseur des ressources énergétiques pour les Etats européens.

Il nous faut aussi analyser les relations entre le Kazakhstan et la France dans le contexte de la stratégie globale de l'Union Européenne en ce qui concerne l'Asie centrale. Les tâches prioritaires de cette coopération sont la diversification des livraisons des hydrocarbures et, en conséquence, la réduction de la dépendance des Etats européens à l‘égard de la Russie, l'élargissement de la présence occidentale dans le domaine de la sécurité dans la région après le retrait du contingent de l'OTAN de l'Afghanistan, le renforcement des positions de l'Ouest dans les républiques de l'Asie centrale dans une compétition géopolitique aiguë avec la Russie et la Chine. À son tour, Astana, dans le cadre de sa politique extérieure pluridimensionnelle, doit garder l‘équilibre entre la présence chinoise grandissante dans la région et l'influence de la Russie, et recevoir l'accès aux technologies françaises et les investissements.

Pour étudier ce sujet, nous avons étudié les sources : les documents officiels de l‘administration, les discours des leaders des États, les actes législatifs, les programmes stratégiques de la République du Kazakhstan, les documents diplomatiques de caractère bilatéral et multilatéral, qui étaient signés entre les États par la République du Kazakhstan et la République française. Le Traité d'amitié, de compréhension mutuelle et de coopération signé entre la République du Kazakhstan et la République française en 1992 est une source très précieuse de ce point de vue59.

Pour mèner une recherche scientifique et objective dans l'étude des relations entre deux pays, nous avons utilisé les méthodes approuvées de la collecte scientifique et l'analyse des faits historiques et leurs réflexions dans les documents : la méthode de l'approche systémique, la méthode historique comparative, ainsi que les méthodes de la synthèse et de l'analyse des études empiriques, les interviews.

En premier lieu, dans notre travail nous étudions la mise en place des relations politiques et diplomatiques entre deux pays. Dans la seconde partie, nous examinerons l'aspect économique de la coopération mutuelle qui nous permettra de peindre un tableau complet de coopérations existantes. Dans la troisième partie, nous analyserons la coopération entre le Kazakhstan et la France dans le domaine de la culture et l‘éducation.

CHAPITRE I. LA MISE EN PLACE ET LE DÉVELOPPEMENT DES RELATIONS INTERGOUVERNEMENTALES

1.1 Politique étrangère pluridimensionnelle de la République du Kazakhstan

Le devenir de la République du Kazakhstan en tant que sujet du droit international commence depuis la déclaration de la souveraineté et de l'indépendance de la République du Kazakhstan le 16 décembre 1991.

Pendant vingt quatre ans d'existence en tant qu État indépendant, c‘est-a-dire depuis la fin 1991 jusqu‘à 2015, la République du Kazakhstan est entrée dans le système des relations internationales, a élaboré sa politique étrangère, a formé les doctrines et les concepts tout à fait définis de politique extérieure, et s'est rendue compte de ses intérêts nationaux.

Le Kazakhstan est impliqué dans le processus de la mondialisation dans les divers domaines: financier et économique, commercial, politique, est social. Il participe à l'activité des organisations internationales (ONU, OSCE, OTAN, OSI, OCE), et il était en place du président de certaines organisations internationales (CICA, OSCE, OSC, OSI) et régionales (CEI, OSC, EEU). La politique étrangère du pays se développe aussi largement au niveau des relations bilatérales (la Russie, les États de l'Asie centrale et l‘UEI, les États-Unis, les pays de l'Union européenne, la République Populaire de Chine, les pays de l'Est musulman, le pourtour du Pacifique et l‘UEA).

À l'étape initiale du développement de la stratégie de politique extérieure du Kazakhstan pendant la première moitié des années 1990, le concept proposé était le « pont Eurasien». Ce copncept indiquait l'appartenance géographique, culturelle, historique et civilisationnelle du Kazakhstan à l'Europe et à l'Asie à la fois. Par la suite, dans la deuxième moitié des années 1990, ce concept était transformé en doctrine de la diplomatie pluridimensionnelle. Cette doctrine misait comme objectif la politique étrangère sur tous les axes importants pour la République du Kazakhstan : l‘UEI, l'Asie centrale, l'Est et l'Ouest, l'Europe et l'Asie, le monde musulman, le pourtour du Pacifique, les puissances industrielles et etc.

Pour réaliser avec succès cette politique pluridimensionnelle, c'est-à-dire la politique de l'équilibre sur la scène internationale, la diplomatie toute seule ne suffit pas. Il est nécessaire d‘avoir un poids dans les relations internationales, une certaine réputation. La réputation du Kazakhstan se formait progressivement. Les divers projets régionaux et internationaux, les initiatives et la participation aux organisations internationales, l'augmentation du poids économique du pays et sa volonté de faire selon les règles de l‘art dans l'économie mondiale ont joué un rôle important à cet effet.

Le début de la réputation internationale solide dépend de plusieurs élements, parmi lesquels sont la tenacité et la persévérance. Sans doute, le gouvernement du Kazakhstan possédait ces qualités. Le Kazakhstan a cueilli les premiers fruits dans le domaine du désarmement nucléaire. Par exemple, à la fin de l'ère soviétique, les pouvoirs du Kazakhstan ont fermé le polygone nucléaire de Semipalatinsk grâce au mouvement antinucléaire «Nevada - Semipalatinsk». Alma-Ata a rejeté les prétentions des leaders arabo-musulmans Yasser Arafat et Mouamar Kadhafi, qui proposaient au Président Nazarbayev de ne pas refuser d‘avoir la première bombe nucléaire musulmane et de laisser cette arme mortelle au service de toute la communauté islamique.

Le Kazakhstan a adhéré à l'Accord START, et a signé le protocole de Lisbonne en été 1992. Il a mis ses armes nucléaires sous les garanties de l'IAEA en 1993. En 1994, en commun accord avec la partie américaine, l'opération

«Saphir» pour l'uranium enrichi non comptabilisé de la région du Kazakhstan de l‘Est (le combinat Oulbinsky). En 1995, le désarmement nucléaire était terminé. En échange, Kazakhstan a reçu les garanties de la sécurité de toutes les puissances nucléaires60.

Le principe du Kazakhstan dans cette affaire de désarmement nucléaire, c‘est l'arme nucléaire en échange des investissements. Il faut rappeler qu'à cette époque-là Washington ne s'imaginait pas encore les échelles véritables des ressources des hydrocarbures sur la mer Caspienne. En plus, le gouvernement américain craignait la réaction de la Russie, sans connaître la faiblesse du régime de Boris Eltsine. Dans cette situation, l'administration du Président Georges Bush père tâchait de ne pas risquer, mais, en échange de l'accord du Kazakhstan d'enlever de son territoire les missiles, a exercé la pression sur «Chevron» et l'a encouragé à venir avec les investissements à l‘entreprise caspienne, désavantageuse du point de vue économique, comme il semblait à l‘époque. C‘est seulement après que la mer Caspienne est devenue le pivot de la géopolitique américaine en Eurasie, et le projet Bakou – Djejkhan a vu le monde. Le facteur caspien a donné à la diplomatie du Kazakhstan le caractère encore plus pluridimensionnel, l‘ayant transformé en un outil suprasensible de l'équilibre.

Ainsi le gouvernement du Kazakhstan voulait faire un échange équivalent : l'accord sur le désarmement nucléaire (qui aurait dû arriver de toute façon) contre l'arrivée des compagnies pétrolières américaines et multinationales au Kazakhstan Occidental. Avec cela, Kazakhstan a trouvé encore une solution avantageuse pour lui, la création du couloir de transport en forme du consortium international CPC pour l'acheminement du pétrole du Kazakhstan vers les marchés extérieurs. Dix ans plus tard, le Kazakhstan a soutenu la signature de l'Accord sur la création de la zone dénucléarisée en Asie centrale nommée Semipalatinsk.

Cependant, il y a eu une incompréhension de la part de trois puissances nucléaires occidentales, puisque l'accord reconnaissait la priorité des obligations dans le domaine de la sécurité dans le cadre d‘OTSC pris par le Kazakhstan avant, et des accords bilatéraux signés entre le Kazakhstan et la Russie, qui transformaient le statut dénucléarisé de la région en une simple formalité.

Il était évident que le Kazakhstan ne pouvait pas ne pas prendre en compte les garanties réelles de la sécurité que lui donnait le « parapluie nucléaire» russe, en échange des obligations vides. Néanmoins, le développement de la situation géopolitique en Eurasie montre que les garanties nucléaires de la Russie se transforment de plus en plus en fiction. Cependant, le Kazakhstan fait savoir à Moscou qu‘il a besoin de sa protection au niveau stratégique, ce que donne aux relations bilatérales un accent partculier.

Dans la deuxième moitié des années 1990, le problème caspien est devenu un outil principal de la politique pluridimensionnelle de l'équilibre du Kazakhstan. La question sur les directions des conduites magistrales de la région permettait de varier à l'infini les réponses, en promettant à une partie ou à une autre partie de diriger le pétrole et le gaz chez eux, en fonction de la situation. L'équilibre principal entre la Russie et l'Ouest (les États-Unis et l'Europe) devait être respecté, mais il fallait aussi régler les questions semblables des joueurs régionaux - la Turquie, l'Iran et le Pakistan.

En 1997, c‘était la Chine qui, à titre d'un grand joueur dans la lutte pour le pétrole kazakhstannais, a réussi à diriger en 10-12 ans les hydrocarbures caspiennes chez elle, en direction de l‘Est. C'est pourquoi, au milieu des années 2000, la politique étrangère du Kazakhstan s‘est transformée en une politique vraiment pluridimensionnelle grâce à la présence chinoise. Cependant, la logique du développement dans le cadre de ce paradigme pluridimensionnel crée un danger réel de la transformation de la politique du Kazakhstan en une politique monodimensionnelle à l‘avenir61.

Pour la plénitude de la description pluridimensionnelle, le Kazakhstan a réussi à impliquer dans ce jeu caspien encore deux joueurs. Le premier, c‘était la Chine, avec qui on réussit à signer en 1997 l'accord de 10 milliards de dollars que l‘on a baptisé tout de suite comme le «projet du siècle» 62. Mais Pékin est un partenaire redoutable et experimenté dans ce jeu diplomatique pluridimensionnel. Cet accord est resté sur le papier, et la Chine a joué sur les vastes espaces pétroliers de la Sibérie.

L'Union Européenne est devenue le deuxième participant, intimidée par le fait que, prétendant à un nouveau rôle géopolitique en Eurasie, elle pouvait être en retard pour le partage du gateau caspien et rester sur les positions secondaires par rapport à l'Amérique et la Russie dans la région. Le Kazakhstan était extrêmement intéressé en effet par les investissements européens, surtout par les investissements et les technologies allemandes, ainsi que par l'élargissement de la présence européenne comme contre-poids contre n'importe quel diktat.

Pendant les années 2000, la Russie avait un vrai monopole dans le domaine de l'acheminement des hydrocarbures de la région. L'Asie centrale prouve en effet la stratégie de la transformation de la Russie en «superpuissance énergétique» choisie par Poutine, et de la transformation des pays de l‘UEEA en club des producteurs énergétiques et des transporteurs avec Moscou à la tête63.

Cependant, dans ce domaine où les positions de la Russie étaient extraordinairement fortes, se trouvaient les germes des futurs conflits. Le Turkménistan, le Kazakhstan et l'Ouzbékistan n'ont pas refusé la possibilité d‘envisager les voies alternatives des nouvaux gazoducs, en dehors du territoire russe. Cet impératif de l‘époque était compris et correctement déchiffré par l'Ouest, qui intensifiait à cette époque les contacts avec les pays de la région Caspienne de l'Asie centrale, notamment dans le domaine de l'acheminement des hydrocarbures et des constructions des gazoducs et des oléoducs. De plus, l'Ouest se rendaient parfaitement compte de la possibilité de la réaction négative de la Russie qui se croyait avoir un monopole naturel dans ce domaine.

Cette stratégie était dictée par la volonté d‘assurer l'Europe contre la dépendance excessive de l‘énergie russe en diversifiant les sources et en même temps en élargissant l'influence de l'Ouest dans les nouveaux grands projets. Le but principal de l'Ouest était d‘arracher la réalisation des doctrines de Poutine de la réintégration de l'espace postsoviétique.

Il faut marquer qu'au début des années 2010, en dehors du rapprochement évident avec la Russie (la création de l'Union douanière, la formation de l‘espace économique uni, l'union Eurasienne) Astana continuait à resserrer les liens avec l'Ouest (les États-Unis, la RFA, la France). C'est-à-dire que la politique étrangère pluridimensionnelle du Kazakhstan avait un caractère global et successif. C‘est seulement du point de vue le plus simplifié que nous pouvons l'appeler la politique des matières premières. À chaque partenaire concret Astana avait à proposer quelque chose.

Dans les années 2000, il était clair que la politique pluridimensionnelle comme doctrine de la politique étrangère du Kazakhstan a non seulement prouvé son utiliyé et sa viabilité, mais qu‘elle a démontré qu'elle est la seule méthode véridique pour la survie dans la situation géopolitique moderne, et qu‘elle peut être en effet une politique fructueuse et rapportant des dividendes grands.

Quelque temps avant, la politique pluridimensionnelle du Kazakhstan subissait une critique parfois juste, mais le plus souvent mal fondée. Aujourd'hui, la situation datant de vingt ans s'explique par la faiblesse des positions d‘un État jeune qu‘était le Kazakhstan, par la dépendance du Kazakhstan des facteurs géographiques (l‘absence de l'accès aux voies maritimes ouvertes) et géopolitiques, par la conduite des grandes puissances, les turbulences et l'incertitude de la vie internationale en 1990. C‘est paradoxal, mais la politique étrangère de la République du Kazakhstan annoncée comme pluridimensionnelle dans la première moitié de cette décennie dans la réalité ne l'était pas. Elle était plutôt duale, la politique de l'équilibre entre la Russie et l'Amérique, l'Ouest et l‘UEI.

Pour ceux qui se sont habitués aux catégories de la rivalité et de la confrontation, et les humeurs pareilles se sont répandues largement parmi les experts postsoviétiques et occidentaux après l'onde "des révolutions colorées» de années 2003-2005, la conduite du Kazakhstan avait l'air plutôt d'exception de la règle. Dans les situations complexes Astana a gardé sa propre position à l‘égard de tous les problèmes principaux de la politique internationale et régionale, et la voix du Kazakhstan à de divers sommets sonnait indépendamment.

Aujourd'hui comme autrefois, les intérêts de la République du Kazakhstan sont dirigés vers la garantie de la stabilité et la sécurité dans le contexte national, régional et international. Le Kazakhstan est intéressé par le maintien des relations amicales et partenaires non seulement avec les voisins les plus proches de la région, mais aussi avec la plupart des États de l'Ouest et de l'Est, de l'Europe et de l'Asie, conformement à l'esprit de sa doctrine de la diplomatie pluridimensionnelle. Le Kazakhstan est intéressé par la préservation des relations avec ses partenaires égaux en droits au plan politique et mutuellement avantageuses en économie. 

1.2 Axe uropéen de la politique étrangère de la République du Kazakhstan

Tout de suite après les premières élections publiques du Président du pays le 1 décembre 1991, à la conférence de presse donnée à Almaty pour les journalistes étrangers et les médias nationaux, Noursoultan Nazarbaev a esquissé les contours principaux de la politique étrangère de notre État, ayant défini son caractère pluridimensionnelle. De plus, le chef de l'État a souligné que le Kazakhstan a une position au milieu du continent, et il doit devenir le pont entre l'Europe et l'Asie. C'est pourquoi le Kazakhstan ne se renfermera pas seulement sur continent Asiatique, et doit garder l‘équilibre entre l'Europe et l'Asie64.

Pendant quelques décennies, les Etats européens et l'Union Européenne étaient, et restent aujourd‘hui, les principaux partenaires de la République du Kazakhstan. Cela est noté dans plusieurs documents conceptuels, pami lesquels le Concept de la politique étrangère de la République du Kazakhstan de 201465.

La coopération du Kazakhstan avec les Etats européens se développe par la voie bilatérale, ainsi que multilatérale dans le cadre de la coopération avec l'Union Européenne.

La politique étrangère de la République du Kazakhstan sur l‘axe européen est fondée sur le fait que pour l‘UE la région de l'Asie centrale présente un intérêt sérieux en raison de sa position géostratégique, ainsi qu‘en raison du potentiel en matières premières, avant tout énergétique, dont l'utilisation peut devenir une alternative aux sources des matières premières minérales des pays d'OPEC. À cet égard, les pays de l'Europe Occidentale sont intéressés par le développement stable et progressif des pays de la région par le développement des instituts démocratiques, les transformations du marché, l‘apaisement des conflits, le renforcement de la présence économique et politique en Asie centrale. À de divers niveaux on entreprend les actions pour la coopération bilatérale sur un niveau qualitativement nouveau prévoyant la coopération régionale, l'encouragement du rôle actif des États de l'Asie centrale dans la préservation de la stabilité et la sécurité dans la région et dans le monde.

Après l‘approbation en 2008 du programme d'État «Voie en Europe»66 et l'activité du Kazakhstan dans

l‘OSCE, les accents dans les priorités de politique extérieure de la République du Kazakhstan ont changé. La direction européenne, déjà prioritaire, reçoit une nouvelle signification.

L'Union européenne est un principal partenaire commercial et d'investissements du Kazakhstan, en dépassant la Russie et la Chine. Sur la part de l‘UE, il y a plus de moitié du chiffre d'affaires du Kazakhstan en commerce extérieur et 49 % du capital étranger dans l'économie du Kazakhstan. Le chiffre d'affaires en commerce extérieur du Kazakhstan avec les pays de l‘UE en 2013 a fait 53,4 milliards d'USD, en janvier-juin 2014 – 28,4 milliards d'USD (l'importation - 4,1 milliards d'USD, l'exportation – 24,3 milliards d'USD).

Pour la période du début de l'indépendance et jusqu‘au 1er quartier 2014, l'afflux des investissements directs réalisés par les pays de l‘UE dans l'économie du Kazakhstan est à peu près de 92,7 milliards de dollar (de 189,7 milliards de dollar en tout). Les investisseurs principaux sont les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, l'Italie et la

France67.

Pendant les années de l'indépendance, le Kazakhstan s‘est avéré en tant que partenaire énergétique de l‘UE sûr et responsable. Le Kazakhstan est le troisième plus grand fournisseur des ressources énergétiques en Europe parmi les pays non membres de l‘OPEC, après la Russie et la Norvège. Dans certains États de l'Europe, la part des livraisons du pétrole du Kazakhstan est assez haute, et le Kazakhstan est intéressé par le renforcement du dialogue énergetique et stratégique avec l‘UE.

L‘UE reste toujours au premier rang parmi les investisseurs pour les investissements étrangers directs. Plus de la moitié du volume total des investissements étrangers du pays viennent de l‘UE.

Le Kazakhstan tient à l'utilisation maximale du potentiel des pays de l'Europe Occidentale, de l‘UE en général, pour la garantie de la sécurité économique et extérieure du pays, l'intégration de la République du Kazakhstan dans l'économie mondiale, par le développement de transport et des schémas des pipelines, une attraction large des investissements, la réception de l'accès aux technologies les plus récentes, avant tout numériques.

Le Kazakhstan est le premier pays de l'Asie centrale qui a signé l'accord de la deuxième génération avec l'Union européenne. Un nouvel Accord sur le partenariat élargi et la coopération entre le Kazakhstan et l‘UE était signé le 21 décembre 2015. Il vise l'approfondissement des échanges commerciels et économiques.

Dans le cadre du concept de la politique étrangère pluridimensionnellele, le renforcement des positions de l'Union Européenne en général et des Etats européens séparément serait désirable dans le contexte de la création du contre-poids à l'influence excessive des États-Unis, de la Russie et de la République Populaire de Chine. Le renforcement de l'intégration européenne, l'obtention par celle-ci d‘objectifs posés signifieront l'élargissement et le renforcement de la coopération entre l'Union Européenne, les pays de l'Europe et la République du Kazakhstan mutuellement avantageuse pour toutes les parties. 

1.3. Établissement des relations politiques et diplomatiques entre la République française et la République du Kazakhstan

Traditionnellement, la France est l‘un des États qui participent à la mise en oeuvre des décisions clés définissant les destins du monde. En menant la une politique étrangère active et énergique, la France apporte une contribution exceptionnelle à la formation du tableau complexe et contradictoire du monde moderne. Le pays participe avec succès au « concert mondial des nations», et en outre sa « mélodie » se détache de l'ensemble total. Elle possède une riche expérience de politique étrangère souple et hautement tactique, en utilisant tous les instruments modernes de politique extérieure pour réaliser ses buts. 

C‘est pourquoi la coopération productive avec la France contribue au renforcement des positions du Kazakhstan dans la communauté internationale, contribue au développement de notre pays, y compris dans le domaine économique.

De sa part la France est aussi intéressée par le développement des relations avec le Kazakhstan. Dans ses cercles politiques notre pays est considéré du point de vue géopolitique comme lien entre deux parties du monde, l'Europe et l'Asie, comme pays jouant un des rôles clés dans la garantie de la stabilité sur le continent et possédant le potentiel économique promettant. «Le chemin en Asie centrale» pour la France, comme c‘était indiqué dans l'exposé de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale à l'occasion de la ratification de l'Accord kazakhe-français sur la compréhension mutuelle, l'amitié et la coopération, passe en premier lieu via Almaty68. Pour la France, le Kazakhstan est un État avec un puissant potentiel en transit, ainsi qu‘avec des possibilités immenses dans Le domaine de l‘énergie.

Pour la réalisation de ces objectifs, les deux pays ont élaboré l'ensemble des mesures dirigées vers le développement et le maintien des relations bilatérales mutuellement avantageuses. Le Kazakhstan et la France coopèrent activement dans les domaines politique, économique et culturel.

La République française a reconnu l'indépendance de la République du Kazakhstan le 7 janvier 1992. Les relations diplomatiques étaient établies le 25 janvier 1992 pendant la visite à Almaty du Ministre des affaires étrangères de la France Roland Dumas. Cette visite était suivie par l'ouverture à Almaty du Pôle du commerce, et puis de l‘Ambassade de France. En mars 1992, l'Ambassade de France au Kazakhstan est ouvert, et en juillet 1993, l'Ambassade de la République du Kazakhstan en France69.

Dès les premières années de la coopération, le dialogue politique franco-kazakhstannais a acquis un caractère régulier. Au plan politique, le Kazakhstan et la France ont atteint un haut niveau de compréhension mutuelle et se tiennent aux positions proches dans les estimations des problèmes les plus actuels du monde moderne. La France, avec d'autres États nucléaires, a accordé au Kazakhstan la garantie de la sécurité, en l'envisageant comme garant de la stabilité dans la région et comme pont entre l'Europe et l'Asie.

Le dialogue entre les chefs de deux États joue un rôle particulier pour le développement des relations bilatérales entre le Kazakhstan et la France. Ce dialogue commence à l‘époque de la Présidence de François Mitterand, puis continue au fil du temps pendant les Présidences de Jacques Chiraque, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Paris estime très haut les efforts du Président de notre État Noursoultan Nazarbaev pour la modernisation du pays, l'approfondissement des réformes politiques et économiques, l'augmentation de la compétitivité de l'économie de Kazakhstan.

Un jalon important dans le développement des relations bilatérales était la visite officielle de Noursoultan Nazarbayev en France les 23-26 septembre 1992. Cette visite est significative car elle représente la première rencontre des leaders de deux États souverains – N.Nazarbayev et F.Mitterand, ainsi que par la signature du document fondamental – le Traité sur l'amitié, la compréhension mutuelle et la coopération, qui a défini les principes de base des relations bilatérales pour toutes les directions. Ainsi, la première visite officielle a donné l'impulsion de la réalisation pratique de la coopération bilatérale.

A cause des conditions de cette coopération bilatérale qui changent constamment avec les changements de la situation globale dans le monde, et pour la coopération productive, il est nécessaire d'apporter des corrections aux cadres des relations bilatérales. La visite officielle du Président de la République du Kazakhstan Nazarbayev en France les 10-11 juin 2008 a donné à la coopération bilatérale une nouvelle dimension. Les négociations du Président Noursoultan Nazarbaev avec son homologue français Nicolas Sarkozi, le Premier-ministre François Fillon, le Président du Sénat de Christian Poncelet, le Président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer se sont déroulées dans une ambiance amicale.

Pendant cette visite, un événement important est arrivé quant au vecteur européen de la politique extérieure. Le 11 juin 2008, à Paris, l'Accord sur le partenariat stratégique entre deux pays était signé. Cet accord était ratifié pendant les annèes 2010. La France est devenue le premier pays de l'Union Européenne avec lequel le Kazakhstan a signé un document d'un tel niveau. Désormais la France occupe la cinquième place quant au partenariat commercial et la quatrième place parmi les plus grands investisseurs du Kazakhstan. Ce pays est envisagé comme partenaire clé de notre pays parmi les pays de l‘Europe.

Dans le contexte de la mise en place des relations de partenariat entre deux pays, le leader français a fait une déclaration remarquable sur le privilège des relations de la France avec le Kazakhstan. Le Kazakhstan à son tour voit en France le leader du mouvement pour le monde multipolaire. Nous considérons comme important l'approche pragmatique de ce pays dans le développement des relations avec d'autres États et le fait que Paris officiellement évite de jouer le rôle classique des pays occidentaux, celui du «catalyseur» des processus démocratiques sans prendre en compte la variété des modèles du développement.

La visite d'État du Président de la République française Nicolas Sarkozy en République du Kazakhstan a eu lieu le 6 octobre 2009. Cette visite était riche en bilans des négociations entre les deux présidents: le contenu des communiqués signés, les accords bilatéraux intergouvernementaux, les accords et les mémorandums entre les grandes compagnies des deux pays témoigne de la réalisation pratique des dispositions contractuelles sur le partenariat stratégique.

Cependant, l'éclairage de ce voyage par la presse française produit une impression accablante. Même les titres des reportages et des publications reflètent une tentative de justifier Nicolas Sarkozy pour ce voyage officiel au Kazakhstan. Jugez vous-même. Voici certains titres: Lе Point: «Niсоlаs Sаrkоzy аu Kаzаkhstаn роur signеr рlusiеurs соntrаts»70, Lе Figаrо: «Lе vоyаgе d'аffаirеs dе Sаrkоzy сhеz lеs Kаzаkhs»71, АFР: «Sаrkоzy аu Kаzаkhstаn роur unе соurtе visitе à dоminаntе éсоnоmiquе», АIRBUS GRОUР: «Рlusiеurs milliаrds d'еurоs dе соntrаts à sе раrtаgеr аu Kаzаkhstаn»72, Frаnсе Sоir: «Kаzаkhstаn – Mоissоn dе соntrаts роur Niсоlаs Sаrkоzy»,

«Sаrkоzy еn орérаtiоn séduсtiоn dаns се «si рrоmеttеur» Kаzаkhstаn». Le président français, comme la presse française le notait, «ne voulait pas produire l'impression qu'il envisage le Kazakhstan et ses couches profondes, remplis du pétrole, du gaz et des minéraux, comme, selon l'expression d'un de ses conseillers, «une vache laitière».

Finalement, cette visite a laissé une impression ambiguë. Elle était de courte durée , mais, malgré cela, les parties ont eu le temps de signer une multitude des d‘accords. C'est-à-dire, à l'avis des journalistes, il y avait une impression que la visite de Nicolas Sarkozy avait seulement un but pratique – la présence pendant la signature de ces documents.

Après la victoire aux présidentielles en juin 2012, les négociations de Noursultan Nazarbayev avec un nouveau Président de la France François Hollande ont eu lieu à l‘Elysée le 21 novembre 2012. Les Présidents du Kazakhstan et de la France poursuivent les rencontres annuelles dans le cadre de la commission «Nazarbayev- Hollande» pour la progression de tous les projets communs.

La visite officielle du Président de la République française François Hollande les 5-6 décembre 2014 au Kazakhstan a donné une nouvelle impulsion au développement du dialogue politique. Les directions clés du partenariat stratégique franco-kazakhstannais, les questions de la coopération dans les domaines du commerce et de l‘économie, les investissements, le gaz et le pétrole, l‘espace et la construction ferroviaire sont devenues le sujet de la discussion pendant les négociations. Ne sont pas restés sans attention les aspects les plus actuels de l'ordre du jour international et régional.

Ainsi, pour la période examinée, les relations de deux pays ont évolué du point de vue de la coopération politique et diplomatique. Les actions réalisées dans ce domaine ont commencé à définir le dynamisme des relations commerciales et économiques, culturelles et militaires entre le Kazakhstan et la France pendant la mise en place de l'indépendance de notre pays. 

СHAPITRE II. Etat actuel, tendances et perspectives du développement des relations économiques franco-kazakhstannaises

2.1 Caractère général du commerce extérieur du Kazakhstan avec les Etats européens

Le pivot de l'économie européenne, c‘est l'Union Européenne.

Les relations commerciales du Kazakhstan avec les Etats européens se développent dynamiquement. Le Kazakhstan réalise la coopération commerciale et économique avec tous les États et les territoires de l'Europe.

L'intérêt pour le Kazakhstan et son activité d'investissements de la part des Etats européens continue à grandir. La raison pour cela est que le Kazakhstan pour les Etats européens présente l'intérêt économique à cause d'une importante position géopolitique entre l'Europe et l'Asie, les riches ressources en matières premières et la stabilité politique dans la république.

Il est évident que chacune des parties de la coopération poursuit ses buts à partir des intérêts nationaux et régionaux. De plus, chacune possède les zones sensibles, les domaines prioritaires. Les Etats européens manifestent une attention spéciale et prioritaire pour les ressources en matières premières du Kazakhstan. En même temps, le Kazakhstan a besoin des technologies modernes, de voitures et d'équipement. Près de 3 milliards de dollars de l'importation était dépensé pour l'acquisition des articles de consommation. Parmi les préférences de la population sont les voitures, les médicaments, les produits pour le lavage, les meubles, les produits de beauté, les boissons alcoolisées, la confiserie.

Dans la structure des livraisons du Kazakhstan aux pays européens dominent trois aspects principaux de la production: les ressources énergétiques (96 millions), les minerais, les métaux et les produits chimiques (13,3 millions), la production agraire (901,5 mille)73.

Quant à l'exportation du Kazakhstan vers les Etats européens, elle représente 77,9 % de l'exportation pétrolière du Kazakhstan. En important chaque année 530 millions tonnes du pétrole de la République du Kazakhstan, ils assurent plus de 10% des leurs besoins. L‘essence et le gazole produits du pétrole kazakh utilisent plus de 52 millions de voitures européennes.

Le Kazakhstan reçoit de la part des économies européennes les voitures, l'équipement, les produits finis, les articles de consommation pour 8,6 milliards de dollars en tout, ce que fait 25% de toute l'importation. Ce paramètre est deux fois plus haut que le paramètre chinois (12%), mais plus bas que le russe (36,3%)74.

L'Union Européenne est le plus grand investisseur étranger au Kazakhstan. Les investissements essentiels sont pour l‘exploitation des ressources naturelles et leur exploration. Sauf le pétrole et le gaz, l‘UE investit aussi dans les secteurs comme l'agriculture, l'industrie de l'alimentation, la construction, les services, les finances et le transport.

À présent sur le territoire du Kazakhstan il y a 9 109 de conentreprises en tout, dont 5 591 avec la participation du capital de 40 Etats européens. Le plus grand nombre de telles entreprises est créé avec le capital de l' Allemagne – 546, la Grande-Bretagne – 453, les Pays-Bas – 314, la Suisse – 187, Chypre – 184, l'Italie – 130, l'Autriche – 7175.

Le climat d'investissements au Kazakhstan est assez positif. Cependant, près de 70%-80% de tous les investissements sont dépensés pour l‘exploration et l‘exploitation des ressources naturelles (le pétrole, le gaz, les métaux).

Le secteur énergétique reste toujours une composante importante de la coopération économique. D'autre part, on prévoit l'intensification de la coopération avec les Etats européens dans le cadre de la réalisation du programme du développement infrastucturel «Nourly Zhol», ainsi que de la deuxième étape du Programme du développement industriel et d'innovation. Dans l'ordre du jour les participations des compagnies européennes à la modernisation des branches clés de l'industrie et de l'infrastructure du Kazakhstan, la promotion des investissements et des technologies avancés, la mise en place des entreprises communes.

Le développement des itinéraires transcontinentaux donnera une puissante impulsion au développement de la coopération entre le Kazakhstan et l‘UE. En s'installant dans le coeur de l'Eurasie et en étant le maillon clé de la Route de soie historique, le Kazakhstan développe le réseau du transport et du transit des autoroutes et des routes ferroviaires, les pipelines, les aéroports, les hubs logistiques. Notre pays participe au projet de transport de l‘UE «l'Europe - le Caucase - l'Asie centrale» (ТRАСЕCА).

Malgré les moments positifs de la coopération, il existe une critique constructive en ce qui concerne la stratégie de la coopération de l'Union Européenne avec l'Asie centrale, y compris avec le Kazakhstan. La perception critique de la stratégie, l'efficacité de l'activité de l'Union Européenne en Asie centrale dépendent des attentes exagérées en ce qui concerne les résultats de la coopération, ainsi que d‘une série de programmes mal élaborés. Les circonstances extérieures défavorables (la crise mondiale financière et ses conséquences) créent objectivement le fond négatif pour la réalisation complète de la stratégie de la coopération. Indiquons là quelques propositions, qui pourraient contribuer à l'efficacité de la coopération:

  • L'activité de l‘UE en Asie centrale en comparaison avec d‘autres acteurs qui ont les intérêts dans la région est insuffisante pour l'affirmation du vecteur européen dans la région. European «Real Policy» cède à la plus souple «Real Policy» de la Chine, de l'Inde et de la Russie, particulièrement dans la progression du business.
  • La réaction ralentie de l‘UE aux problèmes des pays de l‘Asie centrale, d'où l‘impression que la présence de l‘UE dans la région n‘est pas «visible». L'absence de l'unité dans la manifestation de l'intérêt commun de l‘UE, et en conséquence, la politique commune en Asie centrale oblige les pays de l‘Asie centrale à chercher d'autres partenaires.
  • Le dialogue politique intensifié entre l‘Union Européenne et la République du Kazakhstan ne fait pas partie du dialogue entre l‘Union Européenne et toutes les cinq républiques de l‘Asie Il n‘existe pas d‘union régionale de l‘Asie centrale et la volonté à l'intégration réelle manque. La perception plus profonde de l'expérience intégrationniste de l‘UE est nécessaire.
  • La contradiction dans la corrélation entre les problèmes et les projets proposés. La réduction de l'efficacité des projets sans contrôle compétent.
  • La perception contradictoire en Union Européenne des régimes politiques et des chefs autoritaires de l‘Asie centrale: de la vive critique à la coquetterie et le dialogue politique. Le processus du développement de la société civile
  • Les mécanismes plus souples du contrôle de la réalisation de la coopération sont nécessaires;
  • La garantie de la sécurité énergétique est envisagée par Bruxelles comme l'initiative politique davantage;
  • La diversification des voies d'exportation sera favorisée par le fait de la participation du Kazakhstan à titre du partenaire principal de l‘UE dans la création du couloir énergétique Transe-caspien-Transtchernomorsk. Là ni la position de la Turquie, ni la stratégie de l‘UE dans la Coopération des pays de la mer Noire ne contredisent pas les intérêts énergétiques du Kazakhstan;
  • La Stratégie de transport de l‘UE pour la création du couloir Transasiatique en Eurasie est réalisable avec une large participation du Kazakhstan à la base du

L'aspect critique de l'analyse des relations «l‘UE - le Kazakhstan» peut être exprimé en deux thèses : pour l‘UE, il s‘agit d‘une politique du choix ou de l'équilibre entre les priorités dans le domaine de l'économie et le processus de la démocratisation. Pour le Kazakhstan, il s‘agit d‘un équilibre entre les intérêts «pluridimensionnelles» pour le rapprochement avec la Russie, la Chine, les États-Unis ou de l‘UE.

Un important problème pour l‘UE reste la garantie de la stabilité dans la région et un certain contrôle du processus de la production et de l'acheminement du pétrole caspien sur les marchés mondiaux et, avant tout, européens. Pour la réalisation de ces objectifs, l‘UE doit soutenir l'indépendance et l'intégrité territoriale des États de la région, tenir à l‘apaisement des conflits en utilisant son influence par le moyen des réformes politiques et économiques en tant qu‘investisseur et partenaire commercial et économique, et assurer à soi-même la pénétration dans la région par le biais de l'intensification du dialogue politique et diplomatique. 

2.2 Coopération commerciale et d'investissements. Les compagnies bilatérales et les entreprises

La République du Kazakhstan présente pour la France le plus grand intérêt dans la région de l'Asie centrale, tant du point de vue de la politique que de l‘économie. Aujourd'hui la France devient l‘un des investisseurs principaux dans l'économie du Kazakhstan.

Les relations commerciales et économiques entre le Kazakhstan et la France dépendent des conditions objectives et des facteurs permettant de les intensifier sur une base de réciprocité. Avant tout, cette dépendance est définie par le niveau du développement économique des parties, par le climat politique, la volonté au partenariat d'affaires mutuellement avantageux, la situation globale dans l'économie mondiale et le commerce.

Pendant plus de 20 ans du développement des relations commerciales et économiques entre le Kazakhstan et la France, nous pouvons définir quelques étapes, les ayant désigné comme: 1) la période de la mise en place des axes principaux; 2) le temps où se révèle le profit économique et commercial mutuel et commence l'activité d'investissements; 3) la période de la stabilité et le passage vers la diversification des contacts commerciaux et économiques. Les particularités, les axes spécifiques correspondent à chacune des étapes mentionnées, se révèlent la problématique et les perspectives.

En comparaison avec certains Etats européens, l'investissement de la France dans les années 1990 dans l'économie du Kazakhstan était le plus modeste. La coopération d'investissements entre les pays, malgré la volonté plus d'une fois exprimée par les deux parties en faveur de son élargissement, ne correspondait pas à leur potentiel économique. La France restait le pays avec le niveau bas de la présence d'investissements au Kazakhstan. Seulement pour la période de 1993 jusqu‘au premier quartier de 2001, l'investissement de la France dans l'économie du Kazakhstan a fait 161,7 millions d'USD, ou 1,2 % du volume total des investissements étrangers dans l'économie de la République du Kazakhstan. D'après les données pour les années 1993-1999 et 2000, la France se trouvait, en comptant sa part des investissements étrangers directs dans l‘économie du Kazakhstan, à la sixième ou la cinquième place parmi les pays-membres de l'Union Européenne.

Cependant, ces dernières années le flux des investissements français en République du Kazakhstan s'est levé jusqu'à $3,2 milliards, ce qui est plus que le niveau total des investissements de 1997 jusqu'à 2007. S'est renforcé aussi l'échange entre nos entreprises, accéléré par le cycle sans précédent des rencontres bilatérales aux sommets, particulièrement par la visite du Président Sarkozy à Astana en octobre 2009, la visite au Kazakhstan du Président de la France Hollande en décembre 2014, et les visites en France du Président Nazarbayev en 2008, 2010, 2011 et 2012.

En 2015, les investissements français directs dans le Kazakhstan ont fait presque $11 milliards, ce qui met la France à la troisième place parmi les investisseurs étrangers au Kazakhstan, après les Pays-Bas et les États-Unis.

Quant à l'échange commercial, dans lequel domine l'importation des ressources énergétiques du Kazakhstan, en 2014 son volume a fait 4,9 milliards d'euro, contre 6 milliards d'euro en 2013. La chute de 18,7 % s'exprime particulièrement par la réduction des dépenses françaises énergétiques en rapport avec la baisse des prix pétroliers. Néanmoins, la France reste à la cinquième place (6 %) parmi les consommateurs de l'exportation du Kazakhstan, après l'Italie, la Chine, les Pays-Bas et la Russie76.

Dans le champ industriel, la présence française est définie par deux projets stratégiques d'investissements. Le premier est Areva qui explore avec "Kazatompromom" les gisements d‘uranium. Cela place le Kazakhstan parmi les plus grands fournisseurs mondial de l'uranium. Le second projet est Total à NCOC – le consortium qui exploite le gisement pétrolier de Kachagan. Les hydrocarbures de ce gisement assureront dans le futur 10 % de la consommation du pétrole de l'Union Européenne.

Grâce à l'activité des compagnies Total et Areva, le destinataire principal des investissements français est le secteur énergétique.

Total est présent au Kazakhstan dès 1992, et il est le détenteur de 16,8% dans le consortium North Caspian Operating Company – l'opérateur du gisement pétrolier de Kachagan en mer Caspienne. La compagnie «Total» a aussi 51,1% de la participation sur deux blocs de l‘exploration « Nord » et « Sud », dont la taille fait à peu près de 14,5 mille de km2 au sud dans la région d'Aktiubinsk. À titre de l'opérateur, la compagnie «Total» a terminé les recherches sismiques en 2013, et passe au sondage de deux puits de prospection en 2015.

Areva travaille au Kazakhstan dès 1996, dans le cadre de l'entreprise "КАТКО" créée en commun avec "Kazatompromom" pour la production de l'uranium. Grâce à quelques projets dans le domaine de l'énergie solaire, le domaine des sources alternatives de l'énergie est aussi le domaine de l'application des technologies françaises au Kazakhstan.

Les investissements français, traditionnellement orientés vers le secteur en matières premières, se sont diversifiés aujourd'hui en direction des branches définies par la politique de l'industrialisation du Kazakhstan comme prioritaires. Ce sont l'infrastructure, le transport, la technologie avec le coût supplémentaire, le domaine spatiale, l'augmentation de la valeur des matières premières.

Les investissements français se concentrent aussi dans le secteur du transport ferroviaire et le transport d'aviation. Alstom, en partenariat avec la compagnie russe «TransMarcheHolding» et la compagnie nationale «Kazakhstan Temir Joly» a construit l'entreprise de la production des locomotives électriques à Astana, qui produiront 295 locomotives électriques pour au total de 1,4 milliards d'euro, et dirigeront l'usine des transmissions électriques à Almaty.

L‘autre domaine de la coopération bilatérale des hautes technologies, c‘est l'espace. A partir de 2006, la fabrication du système spatial du sondage de la Terre en distance est effectuée à la base de coentreprises « Galam » (la part de la compagnie nationale «Kazakhstan Garych Sapary» – 72,5%, européen EADS Astrium – 27,5%).

Les investisseurs français sont présents aussi dans l‘agroculture (les compagnies Danone, Lactalis, Soufflet), l'industrie de construction (Vicat), l'industrie de guerre (Airbus Defence&Space, Thalès), dans le secteur de la protection de l'environnement et les services municipaux (GDF-Suez, Degrémont). Après ces grands groupes français, sur le marché de Kazakhstan de nombreuses petites et moyennes entreprises ont commencé à faire preuve de l'activité, bien que leur quantité reste plus petite en comparaison avec les concurrents italiens ou allemands.

La France importe du Kazakhstan les chromates, le phosphore jaune, les tubes pour les pipe-lines, les hydromoteurs, et aussi les filets du poisson d'eau douce. En outre, la France comme l'Italie est le débouché pour les ventes des vêtements du Kazakhstan. En janvier-mai 2015, les chaussures pour la somme de $432 mille sont vendues en France. Les livraisons des manteaux, des blousons, des vêtements de la peau et de la fourrure sont aussi effectués. De surcroît, bien qu‘ils soient insignifiants, il y a des volumes des livraisons des valises, des sacs de voyage, des moniteurs, des prises, des conducteurs électriques, des semences du lin et de l'eau minérale77.

Il existe aussi le potentiel immense pour l'intensification de la coopération commerciale, économique, d'investissements, crédit et financière. L'intérêt des grandes compagnies et des entrepreneurs pour la coopération avec notre pays a des perspectives, et le nombre de projets proposés par la partie française grandit. 

2.3. Chambre de commerce et d'industrie France-Kazakhstan. L'activité du Conseil d'affaires franco- kazakhstannais

Une grande contribution dans le développement des relations franco-kazakhstannaises commerciales et économiques est apporté par le groupe Intergouvernemental franco-kazakhstannais et la Chambre de commerce France-Kazakhstan créée en 1994.

La Chambre de commerce et d‘industrie France- Kazakhstan est une communauté qui partage des intérêts mutuels concernant diverses représentations économiques françaises au Kazakhstan, créé pour la donner une plateforme pour les négociations, l'échange d'information, permettant de développer et de soutenir les relations d'affaires entre la France, les partenaires francophones et le Kazakhstan. Aujourd'hui CCI unit plus de 25 membres présentant les entreprises françaises au Kazakhstan78.

Les compagnies principales qui font partie de la Chambre de commerce et d‘industrie France- Kazakhstan: Dans le domaine de l'audit et les impôts: Deloitte; PricewaterhouseCoopers;

Le domaine bancaire / les finances / les institutions: Natixis; Société Générale; Le domaine de l'industrie minière / l'énergétique : Axens KGNT

Le domaine des transports routiers / la logistique / les stocks : CIS Catering; ALSTOM; Air Astana;

Le domaine de conseil / les trainings / l‘embauche : Check Point Talent Solutions; AWEX; Bureau Veritas; International Business Consalting Kazakhstan;

Le domaine du pétrole et du gaz : ETE-FLOEX; GDF Suez Le domaine de la formation : Almaty Management University;

Le domaine des articles de consommation : Carrefour; La Tartine; Danone; PSA Peugeot Citroen; Lactalis; Bofour Ipsen; Serivié

Le domaine de la construction / l'immobilier : Vicat; la Dignité-Goben des Isofois au Kazakhstan Les services juridiques : Aequitas79.

Sous l'égide de la Chambre de commerce et d'industrie à Almaty en 1994 ont été organisées « Les journées de la France au Kazakhstan» – la première exposition de grande échelle commerciale et économique de la France dans les pays de l'Asie centrale. Dans cette exposition, ont pris part près de 30 sociétés françaises et les compagnies présentant les branches avancées de l'industrie française et le business – l‘exploitation minière, le textile et l'industrie de l'alimentation, l'électronique, l'industrie automobile, la consultation etc. Toutes ces actions sont dirigées vers la poursuite des investissements français à dans l'économie du Kazakhstan. En plus, avec le soutien de la Chambre de commerce et d'industrie de la France au Kazakhstan en décembre 2015, la foire internationale des vacances était organisée. Cette foire était une belle possibilité pour la révélation des jeunes gens talentueux, pour leur embauche dans les entreprises françaises au Kazakhstan.

Pour l'augmentation de l'efficacité des relations économiques entre la République du Kazakhstan et la République française, pendant la visite officielle du Président du Kazakhstan Noursultan Nazarbayev en France en juin 2008, le conseil d'affaires franco-kazakhstannais a eu lieu. C‘est un organisme consultatif réalisant l'activité de la coopération avec les coprésidents de la commission franco-kazakhstannaise intergouvernementale sur la coopération économique.

La Chambre de commerce et d‘industrie France-Kazakhstan et le Conseil d'affaires sont une plateforme idéale pour le développement du dialogue et pour le développement des relations économiques entre nos pays. Il crée le climat favorable à la réalisation des projets de partenariat de nos entreprises. Comme nous savons, la France est le partenaire stratégique de notre pays en Europe. En dehors des liens politiques, le développement des échanges économiques est très important, ce qui permettraient à notre pays d'assurer les tâches ambitieuses dans le domaine de l'industrialisation, de réaliser le transfert de nos technologies. En même temps, il existe certaines obstacles à notre coopération liés à l‘incohérence et à l'incertitude de certaines lois, des positions, ou à l'insuffisance de la base juridique.

Les facteurs retenant le développement des liens commercials et économques sont: l'éloignement géographique du Kazakhstan et de la France et l'absence d‘autres liaisons routières directes maritimes (les exportateurs sont obligés d'utiliser le transport plus coûteux – ferroviaire. Ainsi, en rapport avec de hauts tarifs des services du transport ferroviaires, l'éloignement de grands débouchés, dans la structure du prix de revient des marchandises des exportateurs de Kazakhstan, les dépenses de transport occupent jusqu'à 50% et et représentent la part la plus importante du coût de la marchandise, pendant que dans les pays de l‘UE ils font 5-7%. Ce fait donné est un obstacle sérieux pour le développement du commerce extérieur du Kazakhstan, ce qui est confirmé par une faible diversification des débouchés); la compétitivité basse des marchandises du Kazakhstan selon les caractéristiques qualitatives et les prix; le système insuffisamment développé des instituts du financement par crédit et par l'assurance de l'exportation du Kazakhstan.

Cependant, pour l'augmentation des volumes du commerce les mesures pratiques sont prises : les contacts plus étroits dans les milieux d'affaires, l'organisation systématique des rencontres d‘affaires contribuent aussi dans le cadre de la Chambre de commerce et d‘industrie France- Kazakhstan et le Conseil d'affaires à l'échange d'expérience, à la création des projets communs, le au développement de la coopération dans les branches de la haute technologie, l'utilisation effective du potentiel de la commission intergouvernementale. 

CHAPITRE III. AXES PRINCIPAUX DES ECHANGES CULTURELS ENTRE LE KAZAKHSTAN ET LA FRANCE

3.1 Evénements principaux et les particularités de l'échange culturel entre le Kazakhstan et la France

Le domaine de la culture est un aspect assez important de la coopération bilatérale. La France comme la puissance européenne avancée dans tous les domaines étant la capitale de l'art mondial, est devenue pour plusieurs pays le repère culturel principal.

Les échanges culturels entre le Kazakhstan et la France commencent à partir de 1925, quand au concours des vocalistes de l'Exposition universelle à Paris, le jeune chanteur Amre Kachaoubaev a gagné. Selon certaines informations, l‘enregistrement sur la bande magnétique de la voix d'Amre jusqu'en 1950 se trouvait dans la maison-musée de M.Chokay à Nogent-sur-Marne. Le destin de ces enregistrements après la fermeture du musée est inconnu. En 1991, l'Accord sur le jumelage d'Alma-Ata et Rennes était signé80.

L'écrivain français Louis Aragon était le premier parmi les français qui a découvert le roman-épopée «La Voie d'Abay» et son auteur Mukhtar Aouezov. Les oeuvres d'Abay restaient longtemps inconnues aux lecteurs français et francophones; la personnalité d‘Abay a attiré l'attention dans les années 1950, quand Louis Aragon a fondé une série connue comme «littératures soviétiques» et parmi les premiers textes, il a choisi de publier le roman de Moukhtar Aouezov. La traduction en français est faite par Antoine Vitez. Dans cette oeuvre, les lecteurs étrangers ont découvert pour eux-mêmes le talent deux écrivains simultanément : Aouezov et son personnage Abay. Louis Aragon, dans la préface au roman et dans les articles de la presse parisienne, soulignait la signification globale des oeuvres d'Aouezov et le génie poétique d‘Abay.

La coopération dans le domaine de la culture entre la France et le Kazakhstan se développe à la base du Traité d'amitié, de compréhension mutuelle et de coopération de 1992.

Ce Traité dit que «Chaque Partie s‘emploi à faire mieux connaître à sa population les réalisations scientifiques, techniques et culturelles de l'autre Partie et facilite notamment la diffusion des livres et de la presse de l'autre Partie. Les parties s‘efforcent de donner à toutes les personnes intéressées la possibilité d'étudier la langue, les cultures, les littératures et les histoires de leurs pays. Pour assurer la meilleure compréhension des peuples de la République du Kazakhstan et la République Française, les Parties développent la coopération dans le domaine des médias. Les parties encouragent les contacts entre les ressortissants des deux États, notamment des jeunes Français et des jeunes Kazakhs. Elles encouragent aussi la coopération dans le domaine du sport et du tourisme. Les parties contribuent à l'élaboration des programmes communs fixant les axes prioritaires de la coopération et l'échange dans le domaine de la culture, de la science et de la technique et définissant les modalités pratiques de la mise en oeuvre avec la participation des administrations compétentes des deux pays»81.

Ainsi, on définissait les axes principales de la coopération dans le domaine de la culture: la participation aux actions culturelles, la coopération dans le domaine de la littérature, le cinématographe, la musique, la danse, le théâtre par l'échange pour les artistes et la participation aux spectacles, les festivals cinématographiques, les expositions de livre, les colloques et d‘autres activités analogues qui peuvent contribuer à la création et à l'activité des établissements culturels.

Pour la première fois dans l'histoire des relations bilatérales en 2013-2014 au Kazakhstan et en France les Saisons croisées de la culture ont été organisées. Pendant les manifestations culturelles, les peuples de deux pays ont pris connaissance d'un riche patrimoine culturel et d‘un haut niveau de l'art moderne des deux pays.

Les kazakhstannais ont de plus en plus d‘intérêt pour la Semaine de la culture française «Les rencontres d'automne» et «La semaine de la francophonie» organisées traditionnellement par l'Ambassade de France au Kazakhstan.

Il est intéressant d'étudier le point de vue des chercheurs français sur l'histoire et la culture de la région de l'Asie centrale, y compris sur le Kazakhstan. Le professeur de l'Institut des langues orientales et les civilisations (INALCO) Catherine Poujol reconnaît que pour le savant étudier la région est simplement une jouissance, – puisque les États locaux se sont transformés directement sous les yeux, en engendrant les phénomènes que l‘on ne rencontrait pas autrefois dans l'histoire mondiale. Nous avons pris l‘interview de cette spécialiste, l‘une des très rares en France, de la région de l‘Asie centrale.

«Le Kazakhstan est condamné à avancer, la marche arrière est impossible», – a déclaré Mme. Poujol. Parce que le XXème siècle a changé l'histoire et la culture du Kazakhstan plus qu'à d'autres pays de l'Asie centrale. En arrière, vers le nomadisme, le chemin n‘existe plus.

La chercheuse a marqué que si, par exemple, en Ouzbékistan il y a seulement une verticale du pouvoir, dans la République du Kazakhstan le tableau est beaucoup plus riche. «La sublimation de l'esprit de la civilisation nomade» est soumise ici aux autres lois, puisque la volonté elle-même de steppe donne la liberté. Elle a souligné que, pendant la période soviétique, ce n‘est pas par hasard que l‘on disait «Kazakhstan et l'Asie centrale», puisque ces régions ne sont pas identiques.

Quand nous avons posé la question à la professeure, à quoi le Kazakhstan moderne ressemble plus – aux pays latino-américains ou africains, elle a répondu: «Cette expérience ne ressemble à rien. Il n’y a pas d’exemple». Quelques éléments qui ressemblent à l'Amérique latine ou à l'Afrique de la fin de l‘époque coloniale sont présents, mais en général votre république est un phénomène tout à fait indépendant et original.

Comme elle affirme, l‘URSS a pris beaucoup de l'Empire russe, mais il était différent. D'une part, il s‘agit de la fracture, de l‘autre – de la succession, parce que les gens sont restés les mêmes, mais renvoyés à un autre format. Et avec la chute de l'Union Soviétique, les gens nés en Union soviétique ont commencé à vivre dans les nouvelles conditions du Kazakhstan. De nouveau la fracture et la succession. Le XXème siècle a laissé une trace extraordinairement puissante, et il est impossible de la rayer.

Selon l‘avis de la spécialiste, le Kazakhstan est le prototype de l'État-nation d'importation dans la révolution russe de 1917. Et si l'Ouzbékistan tente de restaurer l'ordre qui existait avant les colonies, le Kazakhstan est condamné à l'européisation82.

Les échanges culturels du Kazakhstan avec la France sont un des axes prioritaires de la coopération. Cette coopération se développe d'une manière intense, avec succès, et elle est multilatérale. Les pays lient le cinéma, et l'art musical, le ballet et l'art philharmonique, ce qui contribue à l'interpénétration fructueuse des cultures. 

3.2.Dialogue intergouvernemental dans le domaine de la science et la formation

Le Kazakhstan et la France coopèrent systématiquement dans le domaine de la science et de la formation. Cette coopération est construite sur trois niveaux :

  • Européen, quand les établissements d'enseignement français participent aux projets financés par l'Europe, tels que Tеmpus ou Еrаsmus;
  • Bilatéral, quand il s‘agit d‘une coopération directe des établissements d'enseignement français et kazakhs à la base des accords avec la participation possible des entreprises françaises, qui peuvent donner le soutien financier et matériel;
  • Enfin, au niveau institutionnel, grâce au travail de l'Ambassade de France, en contact avec le Ministère de l‘enseignement supérier et de la recherche, en vue de la définition des possibilités potentielles de la coopération.

Dans les relations franco-kazakhstannaises, il y eu encore un domaine où Paris était prêt à aider le Kazakhstan en vue de la défense de sa politique étatique contre le libéralisme anglo-saxon. Il s‘agit de la formation du personnel pour les fonctions publiques. Pendant la conversation entre F.Mitterand et N.Nazarbaev en 1993, est apparue l'idée de la création de l'école supérieure sur modèle français ENA (École nationale d'administration). En 1995, avec le soutien financier et technique de la France, l'école supérieure nationale de l'administration d'État (НВШГУ) est ouverte à Almaty. Aujourd'hui, cette école est réorganisée à l'Académie de l'administration d'État

du Président de la République du Kazakhstan, et en vue de la préparation des effectifs administratifs supérieurs, il y a une coopération entre l'Académie de l'administration d'État du Président de la République du Kazakhstan et l'Ecole Nationale d'Administration (ENA). L'Ecole Nationale d'Administration est sous l‘égide du Premier- ministre. Elle reste pendant plusieurs années la forge des effectifs pour le personnel dirigeant de la France et de l'Union Européenne.

La France est l‘un des partenaires actifs du Kazakhstan dans le cadre du programme « Bolachak ». Dès le moment de la réalisation du programme, la France était parmi les premiers quatre pays-partenaires (les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France).

En outre, se développent l'échange scientifique et l'institution des diplômes communs. L‘un des exemples de la coopération universitaire est la signature de l‘accord entre l'université Kazakhe nationale Al-Farabi, l'université Kazakhe nationale technique Satpaev et l'Université de la Lorraine. Cet accord s'est réalisé en 2009 en forme de la création du centre Franco-kazakhstannais «Géo-énergies».

En parlant de la coopération interuniversitaire entre la France et le Kazakhstan, il est nécessaire de noter que la mobilité des étudiants entre les pays s‘effectue en général dans une direction.

Pour les kazakhstannais, la formation française est l‘un des moments les plus attrayants en France, car le droit d'inscription n‘est pas cher et identique pour les étudiants français et pour les étudiants étrangers. En plus, cette somme comprend les assurances sociales.

En outre, sauf la formation elle-même qui est très forte, la France occupe l‘une des places principales pour ses études scientifiques. Traditionnellement, restent attrayantes la langue et la culture françaises.

D'autre part, le Kazakhstan n'est pas pour les Français la direction prioritaire pour la réception de la formation académique. La cause pour cela est, probablement, ce que l‘on appelle une barrière linguistique.

Bien qu'il soit évident que le prestige de la formation kazakshtannaise est loin de pouvoir se comparer à la formation française, le Kazakhstan attire l‘attention de certains étudiants français. L'afflux d‘étudiants français au Kazakhstan existe. Il s‘agit souvent des stagiaires FLE.

Enfin, nous ne pouvons pas ne pas mentionner l‘Institut Sorbonne-Kazakhstan.

L'idée de sa création appartient au Président du Kazakhstan Noursultan Nazarbayev. Cette idée était soutenue par le chef de la France François Hollande. Le Memorandum entre la KazNPU Abay et l‘Université Sorbonne Paris Cité sur la création de l‘Institut Sorbonne – Kazakhstan à Almaty est signé la signature le 17 septembre 2013 (cette année était l‘année de la culture française au Kazakhstan). La seule structure semblable était ouverte seulement à Abu Dabi (EAU). L'idée de ce projet commun entre l'Université Kazakhe Nationale Pédagogique Abay et l‘Universite Sorbonne Paris Cité est apparue en 2013. Après quelques mois de travail, avec le soutien des hommes politiques du Kazakhstan et de l'Ambassade de France au Kazakhstan, le Mémoirandum était signé.

Avec le commencement du projet, certains problèmes sont apparues. Premièrement, il y eu la différence des méthodes de l'enseignement. Par exemple, aux dans les universités françaises les professeurs stimulent toujours les étudiants pourqu‘ils expriment leur opinion sur le sujet, qu‘ils posent des questions aiguës incommodes. Ils contribuent ainsi à ce que les étudiants développent l‘esprit critique, estiment objectivement les faits et la situation. Pour les mêmes buts, on organise les discussions, les séminaires, les débats. Dans les établissements d'enseignement supérieur du Kazakhstan, on fait moins d'attention à ce genre de choses.

Deuxièmement, il y avait des difficultés avec l'adaptation du programme d'enseignement et la communication entre les professeurs.

Troisièmement, le niveau de la connaissance de la langue française au Kazakhstan est plus bas, la francophonie est moins populaire que l‘anglophonie par exemple, c'est pourquoi il y avait des craintes que l'ISK ne pourra pas trouver assez de candidats.

Cependant toutes les craintes étaient vaines, et les problèmes étaient surmontables. Aujourd'hui, l'Institut prépare les étudiants en Master sur deux programmes pour les spécialités «Relations internationales» et «Management».

En outre, en 2010, pour les étudiants du Kazakhstan qui voudraient faire leurs études en France, était créée l‘agence CampusFrance. Le but de l'agence CampusFrance est la diffusion de l'enseignement supérieur français dans le monde.

Le bureau CampusFrance au Kazakhstan donne des conseils aux étudiants relativement au choix de la spécialisation, l‘aide à la recherche du programme de l'enseignement et de l'établissement d'enseignement supérieur correspondant, ainsi que dans la présentation des documents nécessaires.

Chaque année, à partir de 2010, le forum franco-kazakhstannais des établissements d'enseignement supérieur est organisé. L‘objectif du forum, c‘est l'élargissement et le renforcement de la coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur entre les écoles supérieures du Kazakhstan et de la France. Pendant le forum sont examinées les tendances du développement de l‘enseignement supérieur dans le contexte du processus de Bologne et les questions du développement des relations entre le Kazakhstan et la France.

À l'occasion de la visite à Astana de monsieur Laurent Fabius, le Ministre des Affaires Étrangères de la France en 2013, entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République du Kazakhstan était signé l'Accord sur la coopération dans le domaine de l‘enseignement et de la science. Cet accord est consacré au développement de la coopération égale en droits et mutuellement avantageuse dans les domaines de la technique, de la formation professionnelle, de l‘enseignement supérieur et de la formation après l‘université, des études scientifiques, du progrès des connaissances et du développement intellectuel83.

Nous pouvons remarquer que dans ce domaine la République française réalise ces tâches d‘une manière plus tenace. Cela concerne l'étude et la diffusion de la langue française, les ouvertures de l‘Alliance Française et du Campus France, l'octroi des bourses aux étudiants qui veulent étudier la langue française et la possibilité de l‘apprendre dans les écoles supérieures en France. 

Francophonie et représentation de l'agence de culture et de formation «Alliance française» au Kazakhstan La langue représente un principe fondamental du socium humain, elle l‘uni. Pour la première fois le terme Francophonie était utilisé en 1880 par un géographe français Reclus qui, dans sa classification des habitants de la planète, a décidé de mettre en première place la langue de la Jusqu'à la création officielle de la francophonie comme institut international, cette notion désignait les territoires géographiques où la langue

française était répandue, ou l'ensemble des populations qui parlent français.

À présent, la francophonie est une organisation internationale avec la société civile inhérente à elle, le rythme, la logique et les contradictions.

Parmi les outils principaux de la diplomatie culturelle de la Francophonie, il faut appeler les suivants.

  1. «TV 5». La chaine principale de la francophonie qui fait la diffusion 24 heures sur 24, disponible dans 200 pays du monde, compte 165 millions de La chaine «France 24», créée en 2005. «TV 1» et «France Television», la première chaine internationale d'information disponible en langues française, anglaise, espagnole, arabe.
  2. 1 200 Alliances françaises unissant dans 138 pays du monde 440 000 membres de 140 nationalités. Plus de 4 000 professeurs enseignent dans les différents
  3. 154 centres intellectuels dans 92 pays du
  4. La fédération internationale des professeurs de la langue française qui unit 70 000 professeurs en 165 associations.
  5. Le réseau des instituts : Mission laïque française présentée dans plus de 40 pays du monde, qui compte 70 institutions, 20 000 élèves; 27 centres de recherches qui se trouvent sous l‘égide du Ministère des Affaires étrangères de la France; l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) où sont enseignées 93 langues,
  6. L'association internationale des maires-francophones unissant à présent 156 capitales et métropoles de 46 pays du monde : parmi ses objectifs l'établissement de la démocratie, la modernisation de la gestion
  7. Il faut mentionner le Fond Achett créé en 1989, le but de qui est dans la propagande de la littérature française et de l'art La stratégie du Fond est fondée sur trois axes : l'aide aux jeunes talents (bourse), l'assistance médicale aux enfants à l'hospitalisation et la francophonie. Le fond est officiellement représenté en Asie du Sud-Est, au Viêt Nam. Là, il se charge de la construction des écoles, de l'approvisionnement par les livres des dites écoles, de leur fonctionnement normal.
  8. Le réseau de 29 campus et de 11 centres d'information coordonnent le fonctionnement de cet espace

L‘un des outils de la diplomatie culturelle, c‘est l'Alliance Française. L'Alliance française d'Almaty était ouverte le 12 décembre 2004. L‘objectif principal de cet institut consiste à augmenter la quantité des gens étudiant la langue française et souhaitant connaître la culture et les traditions de la France. Ces centres de culture et de formation réalisent l'activité avec l‘appui de l'Ambassade de France au Kazakhstan et se trouvent sous l'égide de l'Alliance Française de Paris.

L'Alliance française prend part aux événements culturels organisés par l'Ambassade de France: La semaine de la Francophonie (au printemps)

La fête de la musique (le 21 juin) Les rencontres d'automne (automne)

L‘allaince résout ainsi l‘une des tâches principales qui est la diffusion et la modernisation de la langue française, le mouvement francophone. Les Alliances françaises contribuent au domaine des échanges internationales. 

CONCLUSION

Après l‘analyse de la politique étrangère du Kazakhstan, il devient définitivement claire que le«pluridimensionnalisme» comme axe doctrinal de la politique étrangère du Kazakhstan est une méthode non seulement utile et viabile, mais aussi l‘unique méthode qui contribue à la survie dans la situation géopolitique moderne. La politique étrangère pluridimensionnelle peut devenir en effet une politique fructueuse et réelle qui rapportera des profits au pays.

La République du Kazakhstan, comme n'importe quel autre État du monde, cherche ses priorités régionales en se guidant avant tout les intérêts nationaux, les besoins du pays et les possibilités. Nous savons que l‘une des principales priorités de politique extérieure de la République du Kazakhstan est représentée par les Etats européens. Nous pouvons affirmer que la coopération entre la République du Kazakhstan et la France est passée à une nouvelle étape féconde, où s'est dessinée une nouvelle vague de l'économie extérieure de la république dans la direction européenne.

Dans notre travail, nous avons défini les étapes de la mise en place des relations bilatérales entre le Kazakhstan et la France, étudié les axes principales de la politique étrangère du Kazakhstan et ses priorités, mis en relief les points communs des intérêts qui découlent des intérêts nationaux des deux pays. En dehors des relations politiques et économiques, nous avons étudié les aspects culturels et l‘enseignement qui jouent un important rôle pour la mise en place des relations amicales entre les parties.

Cette analyse nous a permis de faire les conclusions suivantes:

  • Malgré les relations bilatérales qui existent déjà, il y a une polémique sur la dépendance du Kazakhstan de ses voisins les plus proches, dont la politique étrangère doit inévitablement être prise en compte;
  • Les relations franco-kazakhstannaises se développent progressivement. Une telle position est atteinte en premier lieu grâce aux rencontres régulières et aux efforts infatigables des leaders de deux États, qui ont réglé les questions en un haut niveau du dialogue politique fondé sur la compréhension mutuelle, la confiance et le respect résiproque des intérêts. Il est important que les contacts au niveau supérieur créent une base solide pour l'approfondissement ultérieur des relations mutuellement avantageuses sur tous les axes;
  • Le développement ultérieur de la coopération du Kazakhstan avec la France est un des axes prioritaires de la politique étrangère de la République du Kazakhstan et un important facteur du développement stable politique et économique;
  • La tâche principale de la politique étrangère de la République du Kazakhstan, c‘est la relation avec la France à un haut niveau du partenariat mutuellement avantageux et fécond, et cet objectif est atteint;
  • Il est défini que la France est un important partenaire commercial et économique du Kazakhstan en Europe, en vertu de quoi nous accordons à l'état des relations avec ce pays une attention spéciale. Les relations bilatérales sont construites sur la base fondamentale de la complémentarité des économies des deux pays, ainsi que dans le cadre de l'Union Européenne et sont orientées vers l'assistance à la croissance économique et la montée du bien- être du Kazakhstan;
  • A partir des documents statistiques et des données empiriques, nous avons montré que les intérêts énergétiques de la France dominent les autres intérêts. La signification du dialogue énergétique entre le Kazakhstan et la France sort du cadre de la coopération purement économique, puisque son développement influence le climat politique des relations du Kazakhstan avec la La France perçoit très sérieusement le rôle du Kazakhstan comme un des plus grands fournisseurs des hydrocarbures sur les marchés mondiaux. Elle envisage le Kazakhstan comme le pont géopolitique entre l'Europe et l'Asie, avec la compréhension et le soutien aux priorités de politique extérieure du pays;
  • Nous avons révélé que les échanges culturels du Kazakhstan avec la France sont une des directions prioritaires de la coopération. Cette coopération se développe d'une manière intense, avec succès, et elle est multilatérale. Quant à la coopération dans le domaine de la science et de la formation, la République Française réalise plus activement ces tâches, qui étaient définies dans les documents fondamentaux de cette coopération. Cela concerne l'étude et la diffusion de la langue française, les ouvertures de l‘Alliance Française et du CampusFrance, l'octroi des bourses aux étudiants qui veulent étudier la langue française et l'octroi de la possibilité d‘apprendre dans les écoles supérieures en

Ayant étudié ce sujet, nous pouvons faire des recommandations suivantes:

En premier lieu, la promotion des résultats dans le domaine de la politique étrangère active orientée vers les larges couches de la population de la république est nécessaire. Il faudrait exliquer que toutes ces actions sont dirigées, avant tout, vers le soutien du développement positif des processus politiques et socio-économiques dans notre pays;

Ensuite, la France envisage très sérieusement la croissance de la république comme l‘un des plus grands fournisseurs des hydrocarbures sur les marchés mondiaux et comme l'élément clé de la stabilité et la sécurité dans la région. Le pays manifeste par lui-même un exemple brillant de la coexistence en paix et harmonie de la société multinationale et multiconfessionnelle. Cette expérience peut être utile pour d‘autres pays du monde;

Enfin, il est tout à fait évident qu'aujourd'hui un maillon principal avec lequel nous pouvons tirer toute la chaîne des transformations au Kazakhstan, c‘est l'économie. Les investisseurs français sont intéressés par les investissements dans notre économie.

 

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  2. Chambre de Commerce et d'Industrie France Kazakhstan // http://www.france.kz/ru/index.html
  3. Le voyage d'affaires de Sarkozy chez les Kazakhs http://www.lefigaro.fr/international/2009/10/06/01003- 20091006ARTFIG00013-le-voyage-d-affaires-de-sarkozy-chez-les-kazakhs-.php
  4. Nicolas Sarkozy au Kazakhstan pour signеr plusiеurs contrats http://www.lеpoint.fr/actualitеs-mondе/2009-10- 06/nicolas-sarkozy-consolidе-lе-partеnariat-francе-kazakhstan/924/0/383172
  5. Plusieurs milliards d'euros de contrats à se partager au Kazakhstan // http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils- boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/plusieurs-milliards-d-euros-de-contrats-a-se-partager-au-kazakhstan-163989.php
  6. Актуальные вопросы казахстанско-российского сотрудничества на современном этапе. (Questions actuelles de la coopération franco-kazakhstannaise aujourd’hui) – Алматы: КИСИ, 2010.-С.79-85.
  7. Алшанов Р. Казахстан – ЕС: партнерство во имя развития (Alshanov Kazakhstan – UE : partenariat au nom du développement) // http://dialog.kz/comment/33423
  8. Анализ состояния внешней торговли Казахстана. - 1 полугодие 2015 г. (Analyse du commerce extérieur du Kazakhstan. – 1 semestre 2015)- С.14.
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Philology is the study of language in oral and written historical sources; it is the intersection between textual criticism, literary criticism, history, and linguistics.[

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